Avis d’annulation : Transport de 667 tonnes des médicaments, micronutriments, outils de gestion et visibilités dans Zones de Santé du Kasaï

Kindu, 04 mars 2025 (ACP).- Des jeunes de 18 à 25 ans ont été appelés à rejoindre l’armée congolaise, par le gouverneur du Maniema, au cours d’une séance de sensibilisation à Kindu, chef-lieu du Maniema (centre-Est de la République démocratique du Congo), a constaté mardi l’ACP.
«Nous comptons sur vous, acteurs de la société civile, les confessions religieuses, les forces vives ainsi que les bourgmestres, chefs d’avenues et de quartiers ici présents pour la sensibilisation des jeunes, filles et garçons, à s’enrôler dans l’armée.
Selon lui : «Nous sommes tous appelés à mettre la main à la patte afin que nous ayons nos ambassadeurs militaires à l’instar d’autres provinces du pays ; il faudra que dans les jours à venir, le Maniema ait ses fils dans les hautes sphères décisionnelles des forces de défense et de sécurité de la RD Congo».
«Nous sommes sept membres de la délégation ; nous allons descendre dans les sept territoires que compte la province afin de sélectionner des jeunes capables d’intégrer la Force républicaine comme l’a souhaité le chef de l’Etat commandant Suprême», a-t-il martelé.
Signalons que cette séance de sensibilisation par le gouverneur a eu lieu dans la salle des réunions de la COLFAEMA en présence d’une délégation de la Garde républicaine conduite par le lieutenant-colonel Robert Useni Mbabi.

Dans son discours de clôture, le président de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a lancé un appel fort à la population congolaise, l’incitant à la « résistance » et à l’« unité » face à l’agression rwandaise.
Il a dénoncé l’occupation illégale des territoires congolais par les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23 et alliés.
Premièrement, l’examen de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, ainsi que la proposition de solutions politiques et diplomatiques pour sortir la RDC de la crise sécuritaire, conformément à la demande présidentielle.
Et deuxièmement, la prestation de serment, devant le chef de l’État, de deux nouveaux juges à la Cour Constitutionnelle et du nouveau Procureur général près cette haute Cour.
Dans son discours, Vital Kamerhe a souligné que des solutions diplomatiques étaient nécessaires pour résoudre le conflit, et a plaidé pour une diplomatie parlementaire proactive.

Martin Fayulu a lancé un appel à un « processus de Kinshasa », une initiative visant à promouvoir la vérité, la réconciliation et la cohésion nationale en République démocratique du Congo.
Il a dressé un constat alarmant de la situation du pays, évoquant une corruption endémique, une insécurité croissante et une pauvreté extrême touchant une grande majorité de la population.
L’ancien candidat à la présidence a particulièrement critiqué le gouvernement pour son incapacité à faire face aux défis sécuritaires.
Cette initiative vise à réunir toutes les parties prenantes – gouvernement, opposition, société civile et organisations internationales – pour discuter des réformes nécessaires à la stabilité et au développement du pays.
Martin Fayulu a appelé les Congolais à rester mobilisés et à s’opposer fermement à toute tentative de modification de la Constitution.