Haut-Uele : deux creuseurs artisanaux périssent dans un glissement de terrain à Watsa

Bukavu, 13 février 2025 (ACP);- Un appel à la prudence face à la résurgence des incendies a été lancé aux habitants de Bukavu au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du République par le défenseur de droits humains, Jean de Dieu Murhula Machumbiko dans une interview accordée jeudi à l’ACP.
» Les incendies des maisons refait surface à Bukavu.
L’installation des maisons en courant électrique, panneaux solaires ou groupe électrogène ainsi que la mauvaise gestion du feu de cuisson sont les premières causes des incendies dans la ville de Bukavu« , a affirmé Murhula Machumbiko, selon qui les incendies des maisons d’habitation sont évitables si chaque ménage respecte les consignes des experts.
Il a déploré les constructions des maisons en étages en planches dans lesquelles logent deux à quatre ménages, chacun ayant sa façon de gérer le feu.
Des centaines de familles sont toujours sans abri après les incendies qui avaient ravagé des maisons d’habitation dans la quasi-totalité des quartiers de Bukavu en 2024.

La crise actuelle a entrainé la fermeture de 2 594 écoles, dont 1 483 au Nord-Kivu et 1 111 au Sud-Kivu, affectant 1 108 962 enfants.
Aussi, relève l’autorité de tutelle, de nombreuses écoles ont été bombardées, détruites ou transformées en bases militaires par des groupes armés.
« La présence d’engins explosifs dans certaines écoles compromet gravement la sécurité des élèves et des enseignants.
Dans une tragédie sans précédent, une école a même été transformée en cimetière, illustrant l’horreur et le désespoir qui frappent le secteur éducatif dans les zones de conflit», alerte la ministre.
Notons que les chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont sous occupation du M23 et de l’armée rwandaise depuis plus d’un mois, plongeant ainsi la contrée dans une insécurité sans précédent.

Les députés provinciaux de la Tshopo, renforcent leurs capacités sur le suivi et le contrôle des processus et procédures d’exécution budgétaire.
L’atelier est organisé par le projet GGA ou les activités de la bonne gouvernance avec l’appui de l’USAID.
« Ce projet vise en fait à améliorer les connaissances des députés sur le suivi et le contrôle des processus et procédures d’exécution budgétaires concrètement dans le secteur des dépenses publiques, marchés publics et dépenses prioritaires et aussi de la mise en œuvre de la tarification.
Il vise à améliorer la qualité de la gestion financière des ressources publiques mais aussi d’accroître la transparence, la redevabilité et la disponibilité des ressources locales pour un développement meilleur de la province », a indiqué Bibiche Liane Salumu.
Les thèmes tels que les missions et rôles ainsi que responsabilité de l’organe délibérant à côté de l’exécutif provincial, le rappel sur le processus de planifications, les techniques budgétaires, techniques d’analyse des documents budgétaires clés et suivi des investissements publics, ont été exploités au cours de cet atelier.