Kisangani : un militaire de la Garde Républicaine tué, pillages et tensions à Makiso

Le territoire de Lubero, dans l’Est de la République démocratique du Congo, est en proie à une crise humanitaire sans précédent.
Les affrontements récurrents entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ainsi que les attaques des ADF, ont forcé plus de 20.000 personnes à fuir leurs habitations.
Kiwewa Mutela Alain a peint un tableau sombre de la situation sécuritaire à Lubero.
Cette réponse sans équivoque témoigne de l’amertume ressentie par les populations locales face au soutien que le Rwanda apporte au M23.
D’où l’appel de l’administrateur militaire de Lubero à continuer de soutenir les forces armées appuyées par des Wazalendo, afin de restaurer la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo.

La République démocratique du Congo a enregistré une production totale d’or de 6 462,61 kilogrammes au premier trimestre 2024, selon des données officielles publiées par le ministère des Mines.
Au cours de la même période, les exportations totales d’or ont atteint 6 780,75 kilogrammes, générant 324 046 974 dollars de revenus.
En février, les exportations ont atteint 2 221,47 kilogrammes pour 106 808 501 dollars.
Ces chiffres confirment la place de la filière aurifère pour l’économie congolaise, dominée par les performances de Kibali Gold.
Le secteur artisanal, bien que nettement moins significatif en termes de volumes, reste un acteur complémentaire dans les exportations.

A qui profite donc cette situation instable depuis 3 décennies en RDC ?
Dans un rapport intitulé « Minerais de sang – Le blanchiment des 3T de la RDC par le Rwanda et des entités privées », les cabinets d’avocats de la RDC dénoncent l’exploitation illégale des minerais en RDC, notamment dans l’Est.
Ce document révèle de graves violations des droits humains dans les régions minières de la RDC et souligne la complicité silencieuse de la communauté internationale face aux massacres qui s’y prêtent quotidiennement.
Par conséquent, mardi 28 janvier dernier, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant différentes ambassades à Kinshasa pour exiger une implication plus forte de la communauté internationale dans la pacification de l’Est de la RDC.
Ces manifestations ont également ciblé d’autres missions diplomatiques, notamment celles du Kenya, de la France, de la Belgique et du Rwanda.