Inégalités économiques et politiques : les statistiques des femmes dans le monde, selon Target SARL

Des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, se poursuivent ce vendredi 24 janvier sur deux différents fronts autour de la ville de Goma (Nord-Kivu), notamment sur l’axe Kibumba, au territoire de Nyiragongo, et sur l’axe Sake, dans le Masisi.
Depuis 8 heures locales, des témoins affirment entendre des détonations d’armes lourdes et légères, notamment sur l’axe Sake, territoire de Masisi et sur l’axe Kanyamahoro-Kibumba, au territoire de Nyiragongo.
Ces détonations qui continuent sur cet axe exacerbent la panique dans la ville de Goma.
La veille, la ligne de front de l’axe Sake était défendue par les FARDC et des alliés dont les Wazalendo, la Force régionale de la SAMIDRC ainsi que les casques bleus de la MONUSCO.
Toujours dans la journée de jeudi, des détonations d’armes lourdes étaient entendues dans cette partie nord du territoire de Nyiragongo.

Cet officier de la PNC indique néanmoins que malgré tous ces défis, la police fournit des efforts et a déjà mis en place des mécanismes pour lutter contre l’insécurité dans et autour de ces sites.
Il parle notamment de l’éloignement des positions de l’armée et des éléments de la force d’autodéfense (Wazalendo) autour des camps qui abritent ces personnes vulnérables, et du contrôle systématique des éléments armés qui viennent rendre visite à leurs familles.
A ceci s’ajoute une approche de la sécurité communautaire qui implique des personnes déplacées et qui collaborent en temps réel avec les forces de sécurité :« Nous avons développé une approche de la sécurité communautaire.
C’est-à-dire qu’actuellement, la sécurité des sites n’est pas seulement l’apanage de la police, mais également du comité de surveillants, constitué des volontaires qui collaborent avec les services de sécurité pour remonter les informations liées aux incidents sécuritaires et cela dans le cadre préventif ».
Il fait savoir que grâce à cette collaboration, la police est au courant de façon permanente des menaces qui pèsent autour des camps.

Lors de la 38e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue à Addis-Abeba (Éthiopie) les 15 et 16 février 2025, les États membres ont adopté la Convention de l’Union africaine sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.
Ce nouvel instrument continental vise à :- Prévenir et éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique- ⁠Renforcer les mécanismes juridiques et institutionnels pour lutter contre cette violence- ⁠Promouvoir une culture de respect des droits humains et de l’égalité des sexes sur le continentLa Convention, élaborée à la suite de la décision prise en février 2023 par les chefs d’État et de gouvernement, s’attaque aux causes profondes de la violence et encourage une action commune des États parties.
La 38eme session ordinaire de l’UA a également permis de discuter des priorités pour 2025 et des mécanismes de mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, sur le thème « La justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ».
Nancy Clémence Tshimueneka