La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a appelé, vendredi 21 février, à trouver une solution d’urgence pour le transfert en toute sécurité des personnes ayant trouvé refuge dans les bases de la mission à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu tombée sous le contrôle des rebelles du M23.
Bintou Keita, qui était l’invitée du point de presse quotidien de l’ONU à New York, a indiqué que plus de 1.400 individus « à haut risque », y compris des femmes et des enfants, s’étaient abrités dans les bases de la MONUSCO dans l’est de la RDC, suite à la chute de Goma, le 28 janvier dernier.
À l’heure actuelle, la mission continue de répondre à des demandes de protection de la part de défenseurs des droits de l’homme, notamment des femmes, qui subissent des menaces ou risquent d’être victimes d’attaques.
La cheffe de la MONUSCO a réaffirmé que la mission entendait s’acquitter de son devoir de protection des individus non armés cherchant refuge à l’intérieur de ses bases, conformément au droit international humanitaire.
Elle a notamment mentionné les conditions de vie difficiles dans les bases de la MONUSCO et les ressources limitées dont dispose la mission.
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