Les combattants Wazalendo stoppent l’avancée du M23 à Mwenga

Quatre personnes, présentées comme des combattants du M23 capturés au front dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), sont arrivées ce dimanche 19 janvier à Bunia (Ituri) en provenance de Goma.
Devant la presse, ces jeunes originaires de l’Ituri, ont déclaré avoir été enrôlés par ruse par Thomas Lubanga Dyilo, président du parti politique UPC (Union des Patriotes congolais), pour rejoindre la rébellion du M23 en vue de déstabiliser la RDC.
À leur descente de l’avion, qui les a transportés de Goma à Bunia, les quatre présumés combattants du M23 originaires de l’Ituri ont tous déclaré avoir été recrutés pour suivre une formation militaire en Ouganda.
Mais ils se sont retrouvés dans un centre de formation à Tchanzu dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Il y a une semaine, réagissant à la publication du rapport des experts des Nations unies, qui citait nommément Thomas Lubanga pour ses liens avérés avec le M23, l’UPC rejetait ces « allégations compromettantes ».

Le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé sa volonté de fournir « toutes les informations nécessaires, des moyens humains et des pistes susceptibles d’aider la Cour pénale internationale à établir des responsabilités dans des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes de génocide présumés commis dans l’Est du pays ».
C’est ce qui est ressorti de l’audience que Dieudonné Kamuleta, président du CSM a accordée, le mardi 25 février 2025, à Karim Khan, procureur de la CPI.
Cette rencontre fait partie des échanges programmés entrepris par le procureur de la CPI avec des acteurs clés parmi lesquels les autorités judiciaires, les membres du gouvernement, des acteurs de la société civile et des victimes.
Cette phase préliminaire d’une enquête de la CPI sur des atrocités commises dans l’Est fait partie des sujets abordés par Karim Khan avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui l’a reçu également hier à la Cité de l’OUA.

Kinshasa, 26 février 2025 (ACP).- Une opération d’interpellation des conducteurs auteurs de contraventions routières et de mise à la fourrière des véhicules saisis, a été lancée mercredi au cours d’une parade de la police organisée au stade des martyrs, dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo,« Nous venons de lancer l’opération d’interpellation et de mise à la fourrière des véhicules de tous ceux qui vont violer le code de la route.
L’abandon des véhicules sur la route, les fausses manœuvres, le non-respect du sens giratoire et de bande de circulation, la conduite des véhicules sans plaque d’immatriculation ou en mauvais état, sont parmi les infractions retenues dans l’opération d’interpellation et de mise à la fourrière des véhicules.
Le commissaire divisionnaire adjoint Kilimbalimba a par ailleurs annoncé avoir pris des dispositions pour faciliter le travail des policiers déployés sur le terrain.
Quand votre véhicule est envoyé à la fourrière vous devez vous attendre à la note de perception pour payement à la banque », a-t-il indiqué.
Les établissements scolaires qui ne disposent pas d’espace de parking ont aussi cités parmi les espaces à la base des embouteillages dans la capitale congolaise.