La Tempête des tropiques : « Congolais telema, la Première ministre au Kongo Central pour galvaniser les énergies »

Dans cet épisode, nous décortiquons les ressorts du langage sexiste, un langage stéréotypé qui a tendance à négliger, à humilier ou à délégitimer les gens sur base de leur sexe.
Ce langage, ancré dans nos traditions, cible particulièrement les femmes en RDC.
Comment reconnaître ce langage?
Quel risque il représente et surtout comment le déconstruire?
Pour en parler, deux invités :- Anny Modi, activiste pour les droits des femmes- Michel Bisa, professeur des universités.

Bukavu, 13 février 2025 (ACP).– Cent onze (111) prisonniers civils et militaires bénéficiaires de la grâce présidentielle ont été libérés jeudi de la prison centrale de Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, a constaté l’ACP.
« Nous sommes ici à la prison centrale de Bukavu pour exécuter l’ordonnance du Chef de l’Etat du 30 décembre 2024 portant mesure collective de grâce présidentielle consistant à accorder la liberté à certains prisonniers et atténuer les peines pour les autres.
C’est pour cette raison que nous sommes ici pour accorder la liberté à ces 111 détenus, civils et militaires qui ont été éligibles à cette grâce présidentielle », a déclaré Faustin Mayani Shindano, ministre provincial de la justice et droits humains.
Un bénéficiaire de cette grâce présidentielle a remercié le président de la République pour cette décision, promettant de devenir un modèle dans la communauté, après avoir purgé 2 ans et demi de la peine de cinq ans.
Construite pour 500 détenus à l’époque, la prison centrale de Bukavu compte à ce jour 2391 détenus.

Kindu, 25 février 2025 (ACP) ;- L’absence de certificats de naissance a été décriée par des femmes ayant accouché au centre de santé Kasuku1, dans la commune Kasuku, à Kindu chef-lieu de la province du Maniema, au centre-est de la République Démocratique du Congo, a constaté jeudi un journaliste de l’ACP.
« Nous sommes passées maintes fois réclamer les attestations de naissance de nos enfants qui sont venus au monde au centre de santé Kasuku 1 ; nous craignons que le délai de nonante jours nous accordé pour des attestations gratuites soit expiré, les privant ainsi de leur droit à l’enregistrement gratuit à l’état-civil leur reconnu par les lois de la république », a décrié jeudi, à l’ACP, Joséphine Sakina, mère d’une victime.
Abordé à ce sujet, Crispin Osembe Djamba, Infirmier Titulaire de cette structure sanitaire publique, a confirmé cette carence d’attestations en ces termes : «Il y a pratiquement un mois depuis que l’officier de l’état Civil, affecté dans notre structure sanitaire pour la délivrance de certificat de naissance a démissionné faute de salaire ; le problème se situe au niveau de la commune dont le bourgmestre, informé de la situation, tarde à nous envoyer un autre agent.
Les mamans ont raison de s’inquiéter, c’est vrai ; mais nous les exhortons à prendre leur mal en patience parce que nous sommes de leur côté ».