A la mosquée, les fidèles “arrivent partagés entre la joie (de la célébration du mois sacré) et la douleur.
Nous prions quand-même à midi et à 15h, et ensuite nous rentrons à la maison”, poursuit-il.
L’insécurité à la nuit tombée a en effet contraint les mosquées de Bukavu à enjoindre les fidèles ne vivant pas dans les proches environs à rester chez eux pour les prières d’après la tombée du jour, notamment les Tarawih, prières nocturnes propres au Ramadan.
A l’heure de la rupture du jeûne et de la tombée de la nuit se promener dans la ville “est compliqué”, explique Junior Saleh, secrétaire exécutif à la mosquée de Nyawera.
“Certains ont eu le temps de faire des provisions à la maison” avant la prise de la ville, “mais d’autres sont en train de souffrir parce qu’ils n’ont pas eu le temps de faire de stocks de nourriture”, dit-il.
Author(s): mediacongo.net
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