La CNDH plaide pour des sanctions contre le Rwanda pour les violations des droits humains dans l’est de la RDC

Au moins six miliciens Mobondo ont été tués, deux armes calibres 12 et un lot des gris-gris récupérés, c’est le bilan livré par l’armée après les affrontements opposant les Fardc aux miliciens Mobondo vendredi au village Buntsele situé à quelques dizaines de kilomètres de Masiambio, au territoire de Kwamouth.
D’après le porte-parole de l’armée, cette attaque illustrée dès les premières heures de vendredi, a été orchestrée par les miliciens en représailles de l’arrestation d’un de leurs chefs arrêté par les forces de défense et de sécurité lors d’une attaque contre Mongata(Kinshasa) où cinq miliciens ont été arrêtés avec des effets militaires.
Capitaine Anthony Mualushayi précise que les miliciens ont été acheminés devant la justice militaire pour répondre de leurs actes.
L’armée rassure que la situation sécuritaire est sous contrôle.”
En début de semaine, trois personnes ont été tuées par les miliciens Mobondo dans une ferme située à trois kilomètres de Mongata (Kinshasa).

Il est estimé que les policiers fédéraux recherchent depuis plusieurs jours au siège de l’entreprise situé sur Ventnor Avenue, dans le cadre d’une enquête en cours.
L’entreprise, qui était précédemment cotée à la bourse australienne (ASX), poursuit le développement d’une gigantesque mine de lithium en Afrique, mais elle a été au centre de nombreuses controverses.
Aucun employé d’AVZ n’était présent dans le bâtiment, et un porte-parole de l’entreprise a déclaré que celle-ci n’avait aucun commentaire à faire.
AVZ développe un important projet de minéraux critiques en Afrique, à Manono, en République Démocratique du Congo — un projet présenté comme “la plus grande découverte de lithium sur la planète”.
La semaine dernière, AVZ a informé ses actionnaires qu’un financement de 15 millions de dollars américains avait été obtenu avec Locke Capital pour soutenir un contentieux international lié à la mine.

Ces éléments ont emporté vers le Rwanda des véhicules, des motos usagées et neuves ainsi que des kits électoraux de la CENI stockés à Goma.
Tout en condamnant ces actes, la CENI appelle à la libération “immédiate” de ses agents arrêtés par les membres de la coalition M23-AFC-RDF.”
La CENI condamne avec la dernière énergie les actes ainsi perpétrés et prend à témoin les autorités nationales et la communauté internationale face à ces pertes du matériel destiné aux opérations électorales.
Par ailleurs, la CENI exige la libération immédiate de ses agents “, ajoute le communiqué.
Dans l’est de la RDC, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, est entre les mains des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise.