Enquêtes sur les crimes commis : le pouvoir judiciaire congolais disposé à accompagner la CPI dans la réalisation de sa mission

2024 (ACP).- Le plan de partage des bénéfices tirés de la vente de crédit carbone avec les communautés locales de la province du Maï-Ndombe dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) a été dévoilé, lors d’un webinaire organisé par la société Wildlife works carbon RDC, a appris l’ACP mercredi des organisateurs.
« Dans notre modèle, le plan de partage des bénéfices prévoit que les communautés locales puissent obtenir 25 % de la valeur de vente de crédits carbone, ensuite les bénéfices sont partagés 50 %, 50 % entre nous, la société et l’État congolais », a déclaré le professeur Jean-Robert Bwangoy, administrateur gérant de Wildlife works carbon RDC.
« La forêt doit profiter à la communauté, car c’est elle qui l’a protégée pendant des millénaires.
M. Jean-Robert Bwangoy a indiqué qu’avant que son entreprise se spécialise dans la vente du crédit carbone elle avait enregistré des résultats très mitigés.
En novembre 2012, nous avons eu les premiers crédits, deux millions de tonnes que nous n’avions pas pu vendre.

Le vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a inauguré mardi 17 décembre le nouvel immeuble de l’agence provinciale de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP).
Selon Jean-Pierre Lihau, l’inauguration de cet immeuble s’inscrit dans la redynamisation des activités des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Elle veillera à la promotion de leur carrière et à garantir la sécurité de leur vie au terme de leur carrière professionnelle.
Les gens n’avaient plus la possibilité d’avancer en grade, nous sommes en train d’inverser la tendance, mettre les agents de l’Etat dans des conditions humaines, optimales pour pouvoir accomplir leur mission ».
Jean-Pierre Lihau compte y parvenir par l’inclusion salariale, la mécanisation des fonctionnaires non-payés, des augmentations salariales progressives et par la mise en place d’une nouvelle politique salariale.

La guerre étant en grande partie une question de ressources, la RDC semble disposer d’un net avantage sur le Rwanda.
Rapportées aux dépenses gouvernementales, ces dépenses militaires étaient respectivement de 6,96 % pour le Rwanda et 4,55 % pour la RDC.
Entre 2012 et 2023, le Rwanda a importé 150 millions d’armements, tandis que la RDC en a importé 120 millions.
En effet, en termes d’aide publique au développement (APD), le Rwanda semble être davantage dépendant que la RDC.
En revanche, en RDC, ce ratio a considérablement diminué, passant de 76,5 % en 2020 à seulement 37 % en 2022.