Les villes de Beni et Butembo désormais prises en étau entre les ADF et le M23

« (…) ils ont été renforcés sur le compostage, le biopesticide, l’entretien des cultures, les cultures de Tomate, chou, poivron, concombre, pastèque, maïs et soja (du semis à la récolte).
« Pour amener les producteurs agricoles à s’approprier les pratiques agricoles durables, le CIFOR-ICRAF a opté pour l’approche Champ École Paysan (CEP).
Cela a permis aux producteurs agricoles d’identifier et de résoudre les problèmes qu’ils rencontrent dans leurs propres champs », a-t-il ajouté.
Les facilitateurs sont appelés à vulgariser ces techniques auprès des membres de leurs communautés pour améliorer la production agricole et contribuer à la croissance économique locale.
Il a souhaité que les prochaines formations intègrent des participants d’autres territoires afin que la Tshopo, avec ses terres fertiles, devienne un grenier agricole pour le pays.

Neuf Casques bleus ont été blessés au cours des deux derniers jours dans des affrontements intenses entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les combattants du Mouvement du 23 Mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, a annoncé la MONUSCO ce vendredi.
Selon un communiqué de la Mission des Nations unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), cinq Casques bleus ont été blessés ce vendredi à Sake, tandis que quatre autres avaient déjà subi des blessures mineures la veille lors des combats dans la même zone.
Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde des Casques bleus a mené des frappes ciblées sur les positions rebelles à Sake.
La MONUSCO a également apporté un appui logistique et médical à la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMIDRC), présente dans la région.
La MONUSCO a condamné fermement la poursuite des hostilités, qui aggravent une situation humanitaire déjà critique dans la région, marquée par des déplacements massifs de populations et des besoins urgents en aide humanitaire.

Le trafic est coupé depuis l’après-midi de vendredi 20 décembre 2024 sur le tronçon-routier Niania (Ituri) et Isiro (Haut-Uélé) suite à l’effondrement du pont Emboo, après le passage d’un véhicule poids lourd, qui quittait Kisangani à destination de la ville d’Isiro, au nord-est de la République démocratique du Congo.
Des explications fournies à 7SUR7.CD par Mugeni Yuma Imurani, président de la société civile du territoire de Mambasa (Ituri) font savoir que le non-respect de tonnage, une mesure édictée par les autorités habilitées, serait à la base de l’effondrement de ce pont.
Pour Mugeni Yuma, l’écroulement de ce pont impactera négativement sur l’économie des habitants des provinces de l’Ituri, de la Tshopo et de Haut-Uélé, car dépendent de cette route.
Le chef du groupement Bombo, Senga Dido, où l’incident a eu lieu, confirme la nouvelle et précise que des mesures urgentes sont en train d’être prises pour faciliter le passage par voie maritime avec des barques en attendant, la réaction du gouvernement sur sa réhabilitation.
Il convient de noter qu’il y a moins de 5 ans, ce même pont avait été réfectionné après un autre cas d’effondrement, occasionné par le passage d’un camion poids lourd, transportant des bois.