Une délégation conjointe composée de la MONUSCO et de membres du gouvernement provincial de l’Ituri a bouclé samedi 22 février sa mission d’évaluation de la situation sécuritaire dans le territoire de Djugu.
Cette évaluation intervient quelques jours après des violences intercommunautaires qui se sont soldées par la mort d’au moins 60 personnes.
À l’issue de cette mission, des recommandations ont été formulées pour mieux protéger la population et prôner le vivre ensemble dans cette zone en proie aux attaques répétées de milices armées.
On note dans ces recommandations le renforcement des mesures existantes pour les alertes sécuritaires, la réconciliation entre les communautés locales, le renforcement des troupes des Forces armées de la RDC (FARDC) et des casques bleus de la MONUSCO, l’organisation de patrouilles conjointes, le déploiement de bases temporaires des casques bleus dans certains points stratégiques, ainsi que la répression des auteurs des attaques.
Bamehuka Sado, de la section des Affaires civiles de la MONUSCO et membre de cette délégation, a souligné que l’objectif de cette évaluation était de comprendre les causes profondes de la résurgence des conflits intercommunautaires depuis le début de l’année en cours.
Il a rappelé qu’entre les années 2020 et 2024, il n’y avait presque plus de violences intercommunautaires dans cette région.
Parmi les causes de la résurgence des conflits, il cite notamment les problèmes économiques et le chômage des jeunes.
Au cours de leur descente sur le terrain, la délégation MONUSCO-gouvernement provincial a sensibilisé les communautés locales au vivre ensemble, à la cohabitation pacifique et à la cohésion sociale.
Author(s): radiookapi.net
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