Devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le Burundi a appelé, mercredi 19 février, à une réponse rapide cohérente à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC pour éviter tout embrassement de la région des Grands lacs.
Le représentant de Gitega a recommandé que les forces étrangères non invitées y compris celle du Rwanda se retirent immédiatement de la RDC et respectent son intégrité territoriale.
Il a également proposé que les rebelles du M23 -s’ils se revendiquent Congolais- intègrent le processus de Nairobi sous la facilitation de l’ancien président kényan, Uhuru Kenyata.
Le Burundi se dit préoccupé par le conflit qui persiste dans cette partie de la région des Grands lacs et dit intervenir dans cette crise en RDC en sa qualité de signataire d’un accord bilatéral, le 20 mai 2023, avec la RDC.
« Il est impératif que la communauté internationale y compris les Nations unies et les acteurs régionaux s’engagent de manière urgente pour prévenir l’escalade du conflit en RDC pour éviter un embrasement régional dont personne ne peut prédire avec précision les conséquences sécuritaires et humanitaires dans la région avec des ramifications possible sur les autres régions du continent », a indiqué l’ambassadeur burundais au Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a en outre estimé crucial de renforcer le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et d’assurer un financement suffisant pour les opérations de paix en Afrique.
Sur un autre régistre, l’Afrique du Sud et le Malawi qui interviennent en RDC pour le compte de SAMI-DRC, ont déploré la perte de leurs militaires tués au front dans l’Est de la RDC.
Ces deux pays de la SADC ont par ailleurs insisté pour une solution diplomatique et politique en l’occurrence la fusion des processus du Luanda et de Nairobi.
Author(s): radiookapi.net
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