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Kinshasa, 27 janvier 2025 (ACP).- Trente-cinq (35) sur les trente-sept (37) prévenus jugés en appel pour terrorisme dans l’affaire du coup d’État étouffé le 19 mai 2024 en République démocratique du Congo (RDC) ont été condamnés à la peine de mort par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, siégeant à la prison de Ndolo.
« Disant droit, la Cour militaire de Kinshasa-Gombe dit établies en fait comme en droit les infractions de terrorisme et de participation à un mouvement insurrectionnel en charge de 35 prévenus.
« La Cour militaire de Kinshasa Gombe a donc confirmé l’œuvre du premier juge à leur égard dans toutes ses dispositions », a renchéri le juge président.
Par ailleurs, la Cour militaire de Kinshasa-Gombe a acquitté deux prévenus.
Cette sentence vient confirmer la lutte contre l’impunité voulue par le président de la République Félix Tshisekedi.

À cet effet, Thérèse Kayikwamba a dénoncé l’inaction du Conseil de sécurité vis-à-vis du Rwanda, afin d’empêcher de nouveaux massacres et l’expansion de l’occupation illégale de territoires congolais.
« Ce Conseil, toujours inactif, est le seul capable d’empêcher de nouveaux massacres et l’expansion de l’occupation.
Et de poursuivre : « La République démocratique du Congo a fait le choix de la démocratie, une démocratie en construction certes, mais la nôtre.
Ce contraste est saisissant d’un côté un peuple qui bâtit son avenir sur la volonté populaire, de l’autre un régime qui ne survit que par la force et l’intimidation et la répression, aujourd’hui ce modèle de gouvernance par la peur tente de s’imposer chez nous », a-t-elle fait remarquer.
Malgré les diverses réunions de crise tenues par le Conseil de sécurité, le Rwanda et ses supplétifs du M23 continuent de mener des offensives sur le sol congolais et poursuivent leur objectif de conquérir des villes et territoires dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu.

Après deux semaines de suspension des enseignements en raison de la détérioration de la situation sécuritaire à Goma et ses environs, les autorités scolaires invitent les parents à renvoyer leurs enfants à l’école dès ce lundi 10 février.
Dans son message, le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 1, précise que les activités scolaires vont reprendre ce lundi 10 février, dans les écoles primaires et secondaires de la ville de Goma et les bureaux gestionnaires qui n’ont pas été détruits lors des combats.
Dans ces cas, les gestionnaires respectifs, autour des chefs de sous-divisions, devront travailler en urgence pour cette fin.
Les heures de sortie de classe ne devront pas dépasser celles requises par le programme national, souligne le message.
Le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 1 invite les gestionnaires, les inspecteurs d’enseignement, les chefs d’établissements scolaires, les enseignants et les parents d’élèves à collaborer étroitement pour la réussite de cette année scolaire.