RDC: 2 900 poches de sang déjà collectées à Kinshasa en faveur des blessés de guerre de Goma

2024-12-232024-12-232024-12-232024-12-23Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/23-29/etats_generaux_de_udps_augustin_kabuya_22_dec_2024.jpgLe Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a ouvert les travaux des États généraux des fédérations de son parti en évoquant la possibilité d’une modification de la Constitution en République démocratique du Congo.
Dans son discours, il a souligné les limites de l’actuelle Constitution, qu’il considère comme un obstacle à l’effectivité des pouvoirs du Chef de l’État.
Pour le chef du parti présidentiel, cette situation limite l’efficacité de l’action présidentielle.
Si certains observateurs y voient une tentative de renforcer les pouvoirs du Président de la République, d’autres y perçoivent une manœuvre politique à l’approche des échéances électorales.
Ces États généraux des fédérations de l’UDPS, qui réunissent des cadres et militants du parti à travers le pays, s’annoncent donc comme une étape clé dans la redéfinition des priorités du parti présidentiel et de sa vision pour le futur institutionnel de la RDC.

La première étape de son périple était la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Dans la même soirée du meeting, le chef de l’Etat a reçu le sénateur Jean Tshisekedi Kabasele, élu de la ville.
Les deux personnalités ont eu un échange enrichissant autour des préoccupations majeures des populations du Kasaï Central en général et de Kananga en particulier.
« Le Chef de l’État m’a particulièrement encouragé à continuer mon travail au service de la population du Kasaï Central.
Jean Tshisekedi, à travers la fondation qui porte le même nom, s’est illustré ces derniers mois avec des actions concrètes en faveur de la population de Kananga.

Après les analyses faites, selon le récipiendaire, « les principales conclusions de ce travail sont les suivantes: premièrement, la RDC, l’Angola, l’Ouganda et le Rwanda possèdent des ressources naturelles transfrontalières, selon le cas, notamment les mines, le pétrole et le gaz et des accords de coopération ont été signés ».
Les frontières maritimes sont les principales causes des différends entre la RDC et l’Angola et entre la RDC et l’Ouganda, mais le droit de la mer a prévu les mécanismes de règlement de ces genres de différends.
Tous ces principes contribuent à la fois à la gestion des ressources naturelles, à départager les Etats en cas des différends et à promouvoir les accords de coopération pour des éventuelles exploitations communes des ressources naturelles.
Secundo, les Etats, ou à travers leurs entités juridiques nationales distinctes, peuvent créer des joint-ventures pour l’exploitation des ressources transfrontalières, avec la répartition des droits, obligations et des responsabilités respectives.
Cette thèse de coopération peut s’appliquer dans les relations entre les pays sous examens.