RDC-Rwanda: des eurodéputées demandent un embargo sur les minerais en provenance du Rwanda et la suspension des accords avec Kigali

Les épouses des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo, (FARDC) et des policiers de la province du Kwilu étaient dans la rue jeudi 30 janvier à Bandundu, pour dire non à l’agression rwandaise et la rébellion du M23 dans l’Est du pays.
Elles arboraient également des banderoles sur lesquelles il était écrit : « Non à l’agression rwandaise, non à la balkanisation de la RDC, nous voulons la paix, soutien aux FARDC et autres ».
Dans leur mémorandum, ces femmes en colère ont fait part de leur position face à la prise de certaines villes et territoires de la RDC par le M23, soutenu par le Rwanda.
« Nous sommes les épouses des policiers et des FARDC, nous sommes vraiment désolées de ce qui se passe à l’EST de notre pays.
Nous voulons la paix, et nous soutenons notre président de la Réplique, et nous soutenons nos maris engagés aux fronts ».

La première étape de son périple était la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Dans la même soirée du meeting, le chef de l’Etat a reçu le sénateur Jean Tshisekedi Kabasele, élu de la ville.
Les deux personnalités ont eu un échange enrichissant autour des préoccupations majeures des populations du Kasaï Central en général et de Kananga en particulier.
« Le Chef de l’État m’a particulièrement encouragé à continuer mon travail au service de la population du Kasaï Central.
Jean Tshisekedi, à travers la fondation qui porte le même nom, s’est illustré ces derniers mois avec des actions concrètes en faveur de la population de Kananga.

Kikwit, 12 février 2025(ACP).- L’absence d’un cimetière public opérationnel à Kikwit au Kwilu, au sud-ouest de la République démocratique du Congo est décriée par la société civile dénonçant ainsi les difficultés que la population éprouve pour enterrer se morts, a constaté mercredi l’ACP dans un entretien.
« Nous décrions l’absence d’un cimetière public opérationnel pour le moment à kikwit, car ceux qui existaient avant son presque saturés », a déclaré Tipo Musiteki, coordinateur du Groupe d’éveil pour la défense des intérêts de la population (GEDIP).
Et d’ajouter : « cette situation contraint la population de Kikwit d’utiliser les cimetières de Ndunga , de chemin du paradis et de Kipuka se trouvant dans l’espace territorial de Bulungu ,car les cimetières de la cathédrale est déjà fermé, celui de Kazamba est presque inexistant avec l’envahissement des constructions anarchiques et la profanation »,a- t- il souligné avant d’appeler la mairie à trouver une solution à cette situation qui pousse la population à effectuer de longues distances pour inhumer ses morts.