Dans un mémorandum adressé au gouverneur et à ses partenaires, la société civile souligne que ces personnes qui ont fui leurs villages à cause des attaques des rebelles des ADF il y a 6 mois, vivent dans la précarité.
Les responsables de cette structure citoyenne indiquent que ces déplacés qui ont tout perdu, vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans des familles d’accueil, d’autres sont sans abris.
Faute de latrines, ils sont contraints à faire leurs besoins en plein air dans la nature.
Dans ce document, la société civile affirme également qu’au total, 76 villages sur les 141 que compte le secteur de Bapere se sont vidés de leurs habitants.
A cause de l’afflux des déplacés dans cette région, plus de 14 bornes fontaines ne sont plus opérationnelles, obligeant ces personnes à s’approvisionner dans des sources non entretenues ; avec comme conséquence, l’apparition de maladies hydriques.
Auteur(s): radiookapi.net
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