Bunia : le directeur d’une radio communautaire blessé lors d’un cambriolage

Bruxelles, 16 décembre 2024 (ACP).- Le Centre culturel congolais de Belgique a été reconnu, comme un haut lieu de la diversité pour de nombreuses communautés, lors de la commémoration, dimanche, du premier anniversaire de son existence, a appris l’ACP, lundi, de source administrative.
« Le projet de création du Centre culturel congolais de Belgique que j’ai porté, alors l’échevine à l’Égalité des chances ensemble avec le bourgmestre Philippe Close de la ville de Bruxelles, est une concrétisation de la grande diversité de la capitale belge.
Mais plus, il constitue un lieu de reconnaissance pour les communautés africaines, en général, et la communauté congolaise, en particulier », a déclaré Lydia Mutyebele, dans son discours d’ouverture de cette journée commémorative.
Selon elle, ce centre devrait servir d’outil « pour transmettre l’héritage culturel à nos enfants, particulièrement dans un monde où l’on remet parfois en cause les identités ».
Pour sa part, Nancy Mariam Kawaya, coordinatrice du centre, a estimé que le projet porté à l’origine par une pionnière, Lydia Mutyebele, est devenu, une année plus tard, le carrefour de toutes les activités de la culture africaine.

La Fédération des entreprises du Congo (FEC) dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, a récemment alerté le gouvernement central sur l’exclusion des produits congolais, notamment le cacao et le café, du marché européen.
Une correspondance adressée au ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, met en lumière le retrait de ces produits des certifications internationales « Fairtrade » et « Bio ».
Pour la FEC, cette exclusion représente un revers majeur, d’autant plus que des efforts significatifs avaient été déployés pour rétablir le cacao et le café congolais sur le marché international avec l’appui de partenaires comme l’UE, USAID, FIDA et la Banque mondiale.
Ici, au Congo, les taxes multiples et le coût élevé du transport rendent le secteur vulnérable à la contrebande.
Cette hausse témoigne du potentiel de croissance des produits agricoles congolais sur les marchés internationaux.

Kinshasa, 18 janvier 2025 ( ACP ).- Le traitement des eaux de certains forages a été recommandé par un expert hydrologue à la Foire internationale du Congo Kinshasa « Fickin » en République démocratique du Congo, dans le but d’épargner les consommateurs des eaux polluées, a appris l’ACP samedi dans un entretien.
« Le traitement des eaux de certains forages dans notre pays doit être de rigueur car, la plupart des forages ne puisent pas l’eau en profondeur, à ce niveau il y a plus possibilité que le forage communique avec les eaux usées de toilette, fosses septiques et d’autres nature », a déclaré Floribert Bala Mbi, ingénieur hydrologue.
« Faute de moyens financiers suffisants, le besoin croissant en eau et le manque d’un suivi régulier, des propriétaires des forages agissent en électrons libres, ce qui ne profite pas aux consommateurs », a-t-il ajouté.
L’ingénieur Floribert Bala a fait savoir qu’un contrôle technique des eaux de forages est recommandable en vue d’établir une liste d’exploitants de cette denrée vitale.
En tout état de cause, les communes périphériques sont les plus réputées de ce genre de dérapage, la population faute de mieux est obligée de se servir de ces eaux malgré elle.