Kikwit, 23 décembre 2024 (ACP).- Les femmes fabricantes de la chikwangue par des méthodes manuelles et autres vendeurs des médicaments indigènes de la cité de Muluma, territoire de Masimanimba, dans la province du Kwilu, ont été invités à plus des conditions d’hygiène dans leur entrepreneuriat, a appris l’ACP des sources locales.
«Dans une enquête sur la nutrition menée dans le cadre de lutte contre les « maladies de mains sales », nous avons visité les ateliers de fabrication des chikwangue, ceux de fabrication des médicaments indigènes et fourni des conseils en mettant l’accent sur les pratiques de l’hygiène des extenscils, les mains et les conditions de transports et de conservation des ces produits, pour préserver la santé des consommateurs et lutter contre les maladies des mains sales», a indiqué Martin Mabosama, nutritionniste enquêteur.
Et d’ajouter : » ces femmes fabricants des chikwangue ont émis des craintes de voir les expatriés leur arracher ce marché par les méthodes industrielles, techniques de commercialisation et de conservation des chikwangue avec l’expansion des supers marchés, activité pourtant avec laquelle elles prennent en charge leurs familles».
Pour la plupart, ces femmes se servent des mortiers, pilons, couteaux traditionnel, malaxeurs, bois de moule, l’eau, les feuilles, le fibre et le tamis, comme outils de travail.
D’où la nécessité d’appliquer les règles adéquates d’hygiène et de laisser bouillir longtemps leurs produits pour se rassurer de la cuissons et de la stérilisation.
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