Namibie : décès de Sam Nujoma, « père de la nation »

Mwene-Ditu, 10 janvier 2025 (ACP) – La peine de mort a été requise vendredi contre le policier Mutombo Kanyemesha, présumé meurtrier de deux chinois à Mwene-Ditu, jugé en procédure flagrance devant le tribunal militaire de garnison de Mwene-Ditu, dans la province de Lomami, au centre de la République démocratique du Congo.
« Nous demandons au tribunal de condamner Mutombo Kanyemesha, à la peine de mort pour ces deux infractions : meurtre et tentative de meurtre.
Ainsi le tribunal ferait justice », a déclaré le colonel magistrat Justin Borauzima Mudahama, ministère public.
Au cours de cette audience foraine ténue à l’esplanade de la mairie de Mwene-Ditu, le présumé auteur de ce double meurtre est passé aux aveux, tout en balayant par ailleurs l’intention de tuer.
Le tribunal militaire de garnison de Mwene Ditu a pris acte du réquisitoire du ministère public et a promis de rendre son verdict dans le délai de la loi.

« Le Facilitateur est convaincu que les processus de Luanda et de Nairobi offrent la meilleure opportunité de résolution et de sortie de crise dans l’est de la RDC.
Seule une coordination étroite entre les négociations bilatérales entre le Rwanda et la RDC et le Dialogue Intra-Congolais permettra d’aboutir à une solution durable », peut-on dans un communiqué de presse.
Lancé en 2021/2022 sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est, le Processus de Nairobi vise à rétablir la paix et la stabilité en RDC à travers deux piliers principaux.
Depuis la formation du nouveau gouvernement congolais en 2024, la relance du Processus de Nairobi s’avère complexe.
L’absence de dynamique politique et la recrudescence des violences au Nord-Kivu et au Sud-Kivu ont permis au M23 de reprendre des positions stratégiques, dont Goma, ravivant les hostilités dans la région.

Ces actes sont survenus lors des manifestations de solidarité envers les populations de l’Est de la RDC, touchées par l’agression rwandaise.
Le ministre Kibassa a tenu à démentir les rumeurs attribuant à Africell RDC SA une appartenance rwandaise.
“Par ailleurs, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique tient à informer l’opinion que, contrairement à la rumeur répandue, la société Africell RDC SA n’est nullement une société rwandaise et que du reste, aucun actionnaire n’est d’origine du pays agresseur.
Augustin Kibassa a appelé à la solidarité nationale pour garantir l’emploi des citoyens congolais et la sécurité des infrastructures de télécommunications, gage de l’émergence du numérique en RDC.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des individus prenant d’assaut le siège d’Africell RDC SA, saccageant les locaux et emportant des biens.