Le coordinateur national du mouvement Urgences panafricanistes RDC, Fortifi Lushima, a dénoncé l’implication des puissances étrangères dans la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration faite à Sputnik Afrique ce samedi 8 février, il accuse l’Occident d’instrumentaliser le conflit pour préserver ses intérêts économiques et l’accès aux minerais stratégiques du pays.
Selon lui, la RDC est perçue par l’Occident comme un « réservoir de minerais stratégiques » et ceux qui s’opposent aux intérêts cachés des occidentaux dans la région sont systématiquement éliminés.
Lushima dénonce également les pressions de l’Occident, « via ses sbires locaux », visant à pousser Kinshasa à négocier avec Kigali, une approche qu’il juge « inacceptable et intolérable pour la population congolaise ». Il s’insurge contre l’idée que les congolais ne seraient pas capables de défendre leur pays et qu’ils devraient céder face au Rwanda, sous peine de voir le Congo disparaître. Il affirme en outre que les tentatives de dialogue avec le Rwanda n’ont jamais apporté de solution durable et que la seule alternative reste une réponse militaire.
Pour lui, « le Congo ne disparaîtra pas en déclarant la guerre au Rwanda, mais il est en danger s’il persiste dans la voie des négociations », estimant que toute concession met en péril la souveraineté et la dignité du pays.
Enfin, il met en avant le rôle central des ressources minières dans cette crise, accusant l’Occident de favoriser l’instabilité pour faciliter leur exploitation.
Pierre Kabakila
Author(s): mines.cd
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