Guerre dans l’Est de la RDC : Augustin Kabuya invite les militants de l’UDPS à collaborer avec les services de sécurité

La ville de Lubumbashi a enregistré près de 500 cas de morsures de chiens ayant entrainé près d’une dizaine des morts au cours de l’année 2024.
Cette information a été livrée le vendredi 27 décembre par la Division provinciale de la santé du Haut-Katanga au cours du symposium organisé par l’Université de Lubumbashi en collaboration avec l’assemblée provinciale du Haut-Katanga.
Pour le Dr Marc Ngoy, analyste à la Division provinciale de la santé, la situation demeure préoccupante et requiert des mesures urgentes pour préserver la vie des populations.
Il y a eu même des cas de rage confirmés, des personnes qui sont mortes.
« On a parlé de la santé animale et ce qui touche l’animal peut toucher aussi l’homme.

Après la prise de Goma, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda se redéploient sur la ligne de front de Lubero (Nord-Kivu).
Un redéploiement qui a suscité la panique dans le chef des habitants qui craignent l’intensification imminente des hostilités sur ce front au point mort depuis quelques semaines.
Selon nos sources dans la zone, à la suite de l’intensification des combats dans le Masisi et Nyiragongo qui ont conduit à la prise de Goma, le front de Lubero n’a connu que des tirs sporadiques occasionnés souvent par quelques débordements rebelles.
A Lubero, pour l’instant, l’armée congolaise a récupéré Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate des mains de rebelles qui ont replié à Nduta, village situé devant Alimbongo.
Des actes d’assurance qui sont toutefois insuffisants pour résoudre le problème de dysfonctionnement qui ronge la chaîne de commandement de la l’armée engagée au combat dans l’est du Congo.

Pour faire face à la situation qui prévaut dans la partie Est de la RDC, le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé la réduction du train de vie des institutions de l’Etat, lors de son discours à la nation.
Cet exercice difficile sera salutaire pour récupérer des finances à injecter dans les efforts de guerre à différents niveaux.
Parmi les mesures annoncées, figure la suspension de la mécanisation des nouveaux agents publics, à l’exception des militaires et policiers, ce qui permettra d’économiser 27,7 millions de dollars cette année.
Pendant ce temps, 9 000 nouveaux militaires et policiers seront intégrés conformément à la loi des finances en vigueur.
Par ailleurs, des rapports de la Cour des comptes ont révélé des dépassements budgétaires répétés, des gratifications excessives et un surpeuplement dans les institutions entre 2019 et 2023.