RDC : La justice militaire émet un mandat d’arrêt international contre Jean-Jacques Mamba Kabamba pour crime de guerre

Le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants poursuit son séjour dans le Kongo Central.
Par ailleurs, il a organisé un briefing sur la situation sécuritaire de la 12ème région militaire qui constitue la première zone de défense des Forces armées congolaises.
Dans la même journée, ce membre du gouvernement Suminwa a visité le camp Redjaf, l’hôpital militaire de garnison de Matadi et le centre d’entraînement Tombangadio.
Sur place, le numéro de la Défense nationale et anciens combattants s’est engagé à prendre en charge les militaires ainsi que leurs dépendants.
À l’occasion , le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants a apporté des présents et une assistance financière aux militaires et leurs dépendants.

Kisangani, 08 décembre (ACP).- Le projet de création d’une ligne d’écoute et des clubs de santé mentale regroupant, notamment des psychologues, sociologues et pasteurs, a été annoncé lors d’une conférence organisée samedi par l’ONG IFES à l’Université de Kisangani, dans la province de la Tshopo au Nord-Est de la RDC.
« Une ligne d’écoute et des clubs de santé mentale regroupant des professionnels tels que des psychologues, sociologues et pasteurs sera créée.
Me Michel Byambe Lumumba, avocat au barreau de la Tshopo et participant à cette conférence s’est dit satisfait de cette organisation.
« La question liée à la santé mentale est une question fondamentale surtout pour la ville de Kisangani où nous sommes dans une période post-conflit » a-t-il lâché, soulignant que la crise de conscience des acteurs pour contribuer à la sensibilisation des victimes dans la communauté est nécessaire.
Elle a connu la participation d’une trentaine de personnes, parmi lesquelles des acteurs de la société civile, des scientifiques, des étudiants, des acteurs comédiens, des sourds et des journalistes.

Sur le plan conceptuel, il faut très vite rappeler qu’en droit interne, l’article 5 de la Constitution du 18 février 2006 consacre la théorie de la souveraineté nationale, même si par la suite, il la fait reposer sur le peuple (le compromis).
Tout en affirmant que la souveraineté appartient au peuple, cette disposition lui reconnaît l’attribut d’être nationale.
Évoquant l’hypothèse d’un « abandon partiel de souveraineté », l’article 217 de la Constitution entre alors en contradiction avec l’article 5 de la même Constitution.
On ne peut pas prétendre protéger la souveraineté des États membres et en même temps, leur en prendre soi-même « une partie », c’est antinomique !
Maître Christian-Junior KABANGE NKONGOLOProfesseur à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa