RDC : libération du prisonnier Jean-Jacques Wondo

« Les anciens premiers ministres soutiennent l’initiative du chef de l’État sur la mise en place d’une commission multidisciplinaire qui sera chargée d’évaluer et d’analyser l’actuelle constitution.
Sur le plan économique, les anciens chefs du gouvernement déplorent la détérioration de la situation des populations, en particulier celle des fonctionnaires de l’Etat.
« Les anciens premiers ministres constatent la dégradation de la situation socio-économique dans le chef nos populations de manière générale, et des fonctionnaires de l’État en particulier », ont-ils déclaré.
Cependant, ils notent une amélioration de la gouvernance publique, attribuée à la collaboration avec le FMI et la Banque mondiale.
Les anciens premiers ministres Lunda Bululu, qui serait malade, ainsi que Matata Ponyo et Bruno Tshibala, actuellement actifs dans l’opposition, n’ont pas participé à cette rencontre.

Le Gouvernement congolais a affirmé, samedi 1er février, avoir recensé au moins 773 morts et environ 2880 blessés dans les hôpitaux à la suite de l’attaque des rebelles du M23 dans la ville de Goma et ses environs, au Nord-Kivu.
Le ministre de la Santé, Roger Kamba , a livré ces chiffres lors du briefing de presse qu’il a coanimé avec son collègue de la communication et Médias, Patrick Muyaya.
Devant la presse, Roger Kamba a précisé que ces chiffres ne sont pas exhaustifs aussi longtemps que d’autres décès et blessés n’ont pas pu atteindre les structures hospitalières.
Il dit cependant compter sur l’ONG Médecins sans frontières pour faire parvenir des médicaments et autres kits en faveurs des blessés militaires et civils, basés à Goma et ses environs.

Les récents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par leurs alliés respectifs, ont entraîné des conséquences humanitaires désastreuses dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Ces déplacements massifs concernent notamment les localités de Bweremana, Minova, et Kalungu, où les populations fuient les violences pour chercher refuge dans des écoles ou dans des zones plus sûres.
La situation sécuritaire demeure extrêmement tendue, le M23 consolidant ses positions dans des zones stratégiques, notamment Kachiazo, Kitembo, et les collines surplombant le lac Kivu.
Les zones les plus touchées, comme Minova, connaissent des déplacements massifs vers des localités telles que Nyamasasa et Kinyezire.
À ce jour, des milliers de familles restent dans une situation critique, aggravée par les conditions précaires des sites d’accueil et l’insuffisance des moyens d’assistance humanitaire.