Guerre à l’Est : Bassirou Diomaye Faye tente de jouer au médiateur

2024-12-202024-12-202024-12-202024-12-20Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/zlecaf_zone_de_la_libre_echange_10_dec_2024.jpgDans un rapport publié en novembre 2024, le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC) renseigne qu’en Afrique, 91,2 % des chefs d’entreprise ont affirmé que leurs entreprises ne reçoivent aucun soutien pour exploiter les opportunités liées à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le rapport intitulé « PAFTRAC Africa CEO Trade Survey Report 2024 : Assessing the impact of the AfCFTA on African trade » se base sur une enquête menée auprès des dirigeants de 1.388 entreprises actives dans 49 pays du continent dont la majorité est constituée de petites et moyennes entreprises (PME).
Selon le rapport, les personnes interrogées notent que les principaux acteurs qui devraient soutenir les entreprises pour qu’elles puissent tirer profit du marché africain commun sont les institutions de financement du commerce (68,86 %), le Secrétariat de la ZLECAf (62,88 %), et les Gouvernements (50,18 %).
Les domaines prioritaires du soutien évoqués sont l’information sur les opportunités commerciales (66,18 %), l’information sur les bénéfices de l’accord de libre-échange africain (60,20 %), la facilitation de l’accès au crédit et au financement à long terme (56,17 %) ainsi que le renforcement des capacités et le développement des compétences (49,08 %).
Le rapport révèle aussi que 60 % des dirigeants couverts par l’enquête affirment avoir un niveau de connaissance faible ou inexistant de la ZLECAf, tandis que 40 % disent avoir un niveau de connaissance élevé ou très élevé.

2025-02-042025-02-042025-02-042025-02-04Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/03-09/vital_kamerhe_et_sama_04_fev_2025.jpgLes présidents de l’Assemblée national, Vital Kamerhe, et du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, accompagnés de leurs rapporteurs respectifs, ont échangé,ce lundi 3 février, sur l’organisation d’une session extraordinaire du Parlement pour examiner la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est du pays, particulièrement l’occupation de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par l’armée rwandaise.
Cette décision a été prise en urgence, conformément aux instructions reçues du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de l’audience qui leur a été accordée au lendemain de la réunion inter-institutionnelle.
Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, les deux chambres du Parlement se réuniront séparément pour examiner la situation sécuritaire dans l’Est et proposer un plan de sortie de crise, sur le plan politique et diplomatique.
Les députés et les sénateurs vont également aborder la question de la prestation de serment des juges de la Cour constitutionnelle, nommés par le président de la République, conformément à la loi.
Lors de sa restitution à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a précisé que, compte tenu de la gravité de la question sécuritaire, les bureaux des deux Chambres du Parlement ont décidé que les deux séances plénières se tiendront à huis clos.

Après son adoption par l’Assemblée nationale et le Sénat, la Loi n°24/010 du 20 décembre 2024 portant reddition des comptes de la loi de finances n°22/071 du 28 décembre 2022 pour l’exercice 2023 a été promulguée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi.
Ce texte a été présenté à l’Assemblée nationale et au Sénat par le ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Dans ses interventions, le ministre était revenu sur plusieurs points, notamment : la synthèse du projet de loi, la situation consolidée des financements, et les principales articulations du projet.
Le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) doit, quant à lui, arrêter le compte général du Trésor par une loi portant reddition des comptes avant d’entamer l’examen du projet de loi de finances de l’exercice suivant.
L’adoption de ce texte par les sénateurs ouvre désormais la voie à l’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2025.