Kalemie : une dizaine de membres du REFEMET formées sur le fact cheking

Kindu, 3 janvier 2024 (ACP).- 33.069 (Trente-trois mille soixante-neuf) cas de violences basées sur le genre (VBG) ont été enregistrés en 2024 dans la province du Maniema, dans le centre-Est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi de source associative.
« Durant l’année 2024, dans l’ensemble de sept territoires que compte la province du Maniema, nous avons enregistré 33069 cas des violences faites à la femme et à la jeune fille, par rapport à l’année 2023 où le Maniema avait enregistré 29.059 cas.
Par rapport à ces statistiques nous fournies par la division provinciale du Genre, famille et enfant, nous avons constaté qu’il y a une augmentation sensible des cas des violences de tout genre faites à la femme et à la jeune fille« , a déclaré Pierre Zacharie Lokonga Katako, coordonnateur provincial de l’Ong Action humanitaire pour la paix et le développement (Ahupad) au Maniema.
« Un bon nombre de cas des violences faites à la femme et à la jeune fille dont les procès judiciaires avaient été ouverts et certains auteurs ont été condamnés et autres acquittés, ont été enregistrés dans les territoires de Kabambare, Lubutu, Pangi, Kailo et Punia où il y a la présence des groupes armés et des carrés miniers« , a-t-elle ajouté.
Face à cette situation, il a invité les pouvoirs publics dans la province, les services étatiques ainsi que des organisations non gouvernementales qui travaillent dans la lutte contre les VBG, à conjuguer, non seulement les efforts ensemble dans la lutte contre ces genres de barbaries dont beaucoup des femmes et jeunes filles sont Victimes, mais aussi à intensifier les séances de sensibilisation dans le but de réduire sensiblement les cas de violences basées sur le genre dans la province du Maniema.

2025-01-262025-01-262025-01-262025-01-26Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/20-26/denis_mukwege_250.jpgLe Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, appelle la communauté internationale à prendre des mesures concrètes face aux attaques perpétrées par le Rwanda en collaboration avec les rebelles du M23.
Cette rencontre intervient dans un contexte où les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon plusieurs sources, s’intensifient.
Plusieurs villages du territoire de Nyiragongo et des environs signalent des mouvements de fuite, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante.
Denis Mukwege rappelle l’urgence de mettre un terme aux violences et d’apporter un soutien accru aux populations affectées.
Il exhorte les dirigeants mondiaux à adopter une approche ferme et coordonnée pour rétablir la paix et la stabilité dans cette région meurtrie.

2025-01-242025-01-242025-01-242025-01-24Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/20-26/blaise_kilimbalimba_general_a_mont-ngafula_1.jpegUn corps humain enterré dans une maison abandonnée au quartier Tchad, dans la commune de Mont-Ngafula, vient d’être exhumé ce vendredi 24 janvier 2025, lors d’une descente du commandant de la police.
L’objectif était de permettre à la famille de la victime d’organiser un enterrement digne.
“Nous sommes venus dans ce quartier pour la énième fois, comme l’a si bien dit le bourgmestre, pour exhumer et enterrer dans des conditions dignes prévues par la loi notre compatriote dont le corps loge dans le cercueil que vous voyez là-bas.
Derrière nous, on peut bien croire que ce sont des maisons abandonnées, mais ce sont des fosses communes”, a déclaré le Commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba.
Il a poursuivi en disant que c’est grâce aux Congolais qui aiment leur pays que les forces de l’ordre ont reçu des informations selon lesquelles une personne a été tuée et son corps a été gardée dans une maison abandonnée.