Sans condamner le soutien de l’armée rwandaise au M23, l’EAC invite la RDC à dialoguer directement avec les groupes armés

Dans son intervention, Thérèse Kayikwamba Wagner a accusé le Rwanda de violer, de manière systématique, les principes fondamentaux de l’Union africaine.
“Nous faisons face à un pays, le Rwanda, qui a violé tous les principes sacro-saints de l’Union africaine : invasions, violations des frontières, atteintes à la souveraineté et à l’intégrité territoriale, soutien et parrainage d’un mouvement terroriste… Face à ces violations flagrantes de son Acte constitutif, l’Union africaine est aujourd’hui face à ses responsabilités et doit prendre des décisions justes et fortes”, a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, l’agression de l’armée rwandaise et de ses supplétifs du M23 dans l’Est de la RDC a provoqué un désastre humanitaire sans précédent.
“Nous exigeons des actions concrètes du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, notamment la condamnation sans équivoque du Rwanda, le retrait immédiat des troupes rwandaises, et le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC”, a affirmé la ministre d’État.
Entre-temps, sur le terrain, les combats s’intensifient dans la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, où les Forces armées de la RDC affrontent les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par l’armée rwandaise.

2024-12-092024-12-092024-12-092024-12-09Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/25-30/sud_ubangi_zongo_suspension_de_quatre_inspecteurs_pour_majoration_des_frais_enregistrement_des_finalistes.jpgLe ministre provincial de l’Éducation du Sud-Ubangi, Félix Mondesié, a publié une décision vendredi 06 décembre dans laquelle il suspend quatre inspecteurs de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté de la province éducationnelle du Sud-Ubangi 2, basée à Zongo ville frontalière de Bangui au Nord-Ouest de la République démocratique du Congo.
Il est reproché aux inspecteurs Vonga Doa, Nyamokosoko Benjamin, Ngenza et Mokondo d’avoir majoré les frais de l’opération d’enregistrement des candidats finalistes de 4ᵉ humanités et de 8ᵉ éducation de base fixés par le gouverneur de province respectivement à 70.000 FC et 20.000 FC.
Selon la décision du ministre, lesdits inspecteurs sont allés jusqu’à doubler les frais d’enregistrement.
Signalons que cette décision est tombée après le passage du ministre provincial de l’Éducation dans la division provinciale éducationnelle du Sud-Ubangi 2 basée à Zongo pendant sa mission d’itinérance dans son secteur.

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/Marie_Therese_Sombo_Ayanne_240.jpgLe Gouvernement de la République veut assainir le sous-secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) en organisant dans les prochains jours l’audit de viabilité des établissements publics et privés.
C’est ce qui ressort de la 26ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 13 décembre à la Cité de l’Union africaine.
D’après le compte-rendu de cette réunion, l’audit envisagé par le gouvernement vise, entre autres, à assainir le sous-secteur de l’ESU en fermant les établissements jugés non viables, à contrôler les effectifs et les étudiants et à connaître les structures organiques appliquées dans chaque établissement.
Dans sa note d’information aux membres du Gouvernement, la ministre de l’ESU, Dr Marie-Thérèse Sombo a souligné que son sous-secteur est caractérisé par la prolifération et la fragmentation des établissements dont la plupart ne remplissent pas les conditions édictées par la loi.
Elle a également précisé que le nombre d’étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire augmente de 5,1% en moyenne chaque année, portant le nombre estimé d’étudiants de 462.604 en 2015-2016 à 653.388 en 2023-2024 pour un total d’établissements estimé à 1.149 dont 548 dans le secteur public et 601 dans le secteur privé.