Discours du Président : acculé militairement et diplomatiquement, Félix Tshisekedi essaie de ne pas perdre la main politiquement ! (Revue de presse Afrique)

Les portes du Collège Saint Léon de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, restent fermées pour un troisième jour consécutif.
Ce jour-là, lors d’une excursion pédagogique des élèves du Collège Saint Léon, une tragédie a eu lieu après l’effondrement d’une dalle au moment où ils suivaient des explications.
« Les recherches se poursuivent pour retrouver les deux autres élèves portés disparus », a-t-il déclaré avec une grande tristesse.
Ce drame a semé la panique au sein de la communauté scolaire et parmi les parents.
Face à cette situation, les activités scolaires au Collège Saint Léon demeurent suspendues, le temps de permettre aux autorités scolaires et aux familles de faire face à ce drame.

Selon un constat fait par le reporter de 7SUR7.CD, plusieurs églises n’ont pas organisé le culte dominical suite à la précarité de la situation sécuritaire aux environs de la ville.
À part les pharmacies, les hôpitaux et quelques hôtels de la ville qui ont fonctionné ce dimanche, d’autres activités tournent au ralenti.
L’armée épaulée par la Police nationale congolaise est encore présente dans la ville et a renforcé sa présence dans plusieurs coins stratégiques.
Un engouement était également visible à la grande barrière, poste frontalier entre la RDC et le Rwanda où plusieurs personnes tentaient de traverser à Gisenyi au Rwanda avec leurs familles.
La société civile de Goma a appelé la population au calme et à ne pas céder à la panique semée par le M23-RDF.

« Nous avons besoin d’un accompagnement concret, régulier des bailleurs de fonds, du gouvernement dans la lutte contre les VBG en RDC.
Les conditions pour y accéder aux services étant difficiles, nous sollicitons un allégement nous facilitant l’accès.
Nous avons des personnes avec qui travailler mais nous n’avons pas les moyens.
Il sied de signaler que les services spécialisés tels que la LIZADEEL et autres sont toujours ouverts à tout le monde pour accompagner les victimes des violences.
Un numéro vert, le 122, a été mis à la disposition de toutes victimes des violences et harcèlement sexuelles, violences conjugales, etc.