Kinshasa : entre la reprise timide des activités au grand marché et la crainte de la dégradation de la situation socio-économique

Goma, 03 décembre 2024 (ACP).- Les assistants sociaux de la Division provinciale des affaires sociales du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo, sont en formation contre la traite des personnes, une initiative de l’Association du barreau américain (ABA) avec l’appui de l’USAID, a appris l’ACP de source officielle.
Pour M. Bosenge Patrick, chargé d’études à la coordination en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes, à la Présidence de la République, » le Chef de l’État a ordonné qu’aucun crime sur les droits humains ne puissent rester impunis« .
M. Ely Thelot, Conseiller principal à l’Association du Barreau Américain ( organisateur de la formation), est quant à lui, revenu sur le réel besoin de formation des assistants sociaux sur la traite des personnes par ce que ce sont eux qui ont la charge d’assurer l’assistance hollistique aux victimes de la traite des personnes.
La province du Nord-Kivu est la province qui est citée dans plusieurs alertes, une sorte de généralisation des cas de la traite des personnes, notamment avec la crise liée à la guerre et la vulnérabilité s’intensifient dans cette partie du territoire national, a-t-on indiqué.
35 assistants sociaux de la Division Provinciale des affaires sociales du Nord-Kivu prennent part à cette formation qui se clôture le 04 décembre.

L’avancée des rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero sème l’effroi, ont indiqué des sources locales mercredi 18 décembre à Radio Okapi.
Depuis la prise stratégique d’Alimbongo dimanche dernier, les affrontements violents avec les FARDC contraignent des milliers d’habitants à abandonner leurs villages, désormais désertés.
Une situation similaire prévaut à Ndoluma, sous contrôle des FARDC, et à Mambasa, désormais aux mains des rebelles.
Selon plusieurs témoignages, ces villages ont été victimes de pillages systématiques perpétrés par des hommes armés.
À Ndoluma, la présence des FARDC procure un sentiment de sécurité, bien que la proximité des positions du M23 à Alimbongo maintienne la région sous une forte tension.

D’après cette formation politique de Delly Sesanga, cette détention est l’œuvre du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya Tanda.
Le parti ENVOL dit ainsi exprimer sa plus vive indignation face à la séquestration arbitraire et injustifiée, depuis plus de 20 jours, de Merdi Mazengo, président sectionnaire d’ENVOL à Camp Luka.
Dans la foulée, Envol soutient que Samuel Mbemba, usant de sa fonction de vice-ministre à la justice dans le gouvernement de Judith Suminwa, instrumentalise les institutions publiques pour des objectifs purement politiques.
Par la suite, le precité manipule le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour prolonger cette persécution judiciaire, transformant ainsi la justice en un outil d’humiliation et de répression, à l’encontre d’un adversaire politique », poursuit le communiqué de presse.
Par ailleurs, le parti politique Envol precise que la liberté d’opinion et d’expression n’est pas un crime justifiant l’arbitraire et l’intimidation des détenteurs du pouvoir.