L’Association nationale des victimes au Congo (ANVC) a recommandé, mardi 28 janvier, aux autorités judiciaires de diligenter des enquêtes sur les actes de vandalisme et de pillage perpètres contre les ambassades et autres bâtiments privés, à Kinshasa.
C’est le porte-parole de cette structure citoyenne, André Badibanga qui a fait cette recommandation à la suite des manifestations populaires organisées contre l’agression rwandaise dans la capitale congolaise.
Il a également souhaité que les responsabilités soient établies pour que les auteurs en répondent devant la justice.
André Badibanga a regretté que ces actes aient violé des conventions internationales, notamment la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
« Il s’est constaté une déviation inimaginable de la part des manifestants qui ont vandalisé, saccagé la ville en pillant des magasins ; des résidences officielles et mêmes des ambassades, des lieux consacrés comme inviolables. Parce que les ambassades jouissent du principe de l’inviolabilité », a fait savoir cet activiste des droits humains.
L’appel de l’ANVC intervient au lendemain des manifestations de colère organisées à Kinshasa pour désapprouver l’agression de l’armée rwandaise dans l’Est de la RDC.
Cette force étrangère, avec ses supplétifs dont le M23, contrôlent plusieurs agglomérations du Nord-Kivu.
Author(s): radiookapi.net
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