Kolwezi : la marche de soutien aux FARDC reportée à une date ultérieure

Le Gouvernement et les banques commerciales ont signé, mardi 3 décembre à Kinshasa, le contrat de financement des manques à gagner enregistrés par les pétroliers en RDC.
« Ma conviction est que nous allons écrire un nouveau chapitre, maîtriser des pertes et manques à gagner ; articuler nos actions sur la gestion rationnelle des remboursements, gérer de façon transparente de manière qu’on ne retourne plus dans ce système où on laisse s’accumuler les manques à gagner.
Ce qui rendait la tâche difficile à nous tous, pétroliers, logisticiens, les consommateurs et à l’État qui était obligé de mettre la main dans la poche », a déclaré Daniel Mukoko Samba.
Séance tenante, les banquiers ont promis leur disponibilité à payer les manques à gagner avant la fin de ce mois de décembre 2024, après les formalités d’usage.
« Le Gouvernement peut bien compter sur les banques pour la collecte des fonds afin de sécuriser la problématique sur le financement des pétroliers », a assuré la représentante de l’une des banques collectrices, la Rawbank, Gisèle Mazengo.

Le président du Conseil provincial des paysans du Kwango, Symphorien Kwengo, déplore l’état délabré des routes de desserte agricole dans cette province.
Selon lui, cette situation ne facilite pas l’inter liaison entre les 5 territoires et Kenge, chef-lieu de la province.
Cela entraine la difficulté d’évacuer les produits agricoles de l’intérieur de la province vers les grands centres de consommation.
Ces axes routiers sont parsemés de gros bourbiers, des érosions, des nids de poule et des flaques d’eau, compliquant ainsi la circulation.
Le conseil provincial des paysans kwangolais demande au Président de la République et à la Première ministre de prioriser l’asphaltage des axes routiers de la province du Kwango.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé ce vendredi qu’elle commencerait à publier les premiers résultats des élections législatives des circonscriptions de Masimanimba et Yakoma dès la soirée de dimanche 15 décembre.
Cette information a été communiquée par Denis Kadima, président de la CENI, lors de la réouverture officielle du Centre Électoral Bosolo à Kinshasa.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la CENI de répondre aux critiques concernant la transparence et la traçabilité des résultats, notamment après les perturbations enregistrées lors des élections de décembre 2023.
Denis Kadima a rappelé que les difficultés rencontrées étaient souvent liées à une faible sécurisation des matériels et à des pratiques malveillantes impliquant certains candidats et inciviques.
La CENI appelle les acteurs politiques et les citoyens à mieux comprendre et respecter le système électoral pour garantir le succès du processus démocratique.