La ville de Goma réveillée sous des détonations

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.

La ville de Goma s’est réveillée ce vendredi 24 janvier matin avec une grande perturbation de la connexion internet et la coupure de la connexion de téléphonie mobile.
C’est depuis jeudi vers 20 heures que des perturbations sur le réseau Internet ont été constatées.
Même constat pour la desserte en énergie électrique.
Un autre habitant de Goma invite les autorités à communiquer officiellement pour apaiser la population quant à l’évolution de la situation.
Contactés plus tard dans la journée, des habitants de Goma ont confirmé que la connexion internet avait été perturbée chez certains opérateurs, mais que la situation serait revenue à la normale.

Pourtant, à l’arrêt des travaux, plusieurs personnes avaient accusé l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi de détourner les fonds destinés à la construction de ce bijou.
Cette reprise n’a pas manqué de faire réagir l’opinion qui a révélé des similitudes avec d’autres dossiers dans lesquels l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi avait été cité, puis disculpé par la justice.
Pourtant, tout a été fait dans les normes et les matériaux pour tous ces projets sont arrivés à Matadi et ont été bloqués par l’IGF.
Pour l’Arena par exemple, Milvest a préfinancé plus de 65 millions USD sur les 104 millions USD du coût total du projet.
Les mêmes qui ont traîné dans la boue le nom de cette entreprise de renommée internationale, ont annoncé la reprise des travaux sans qu’aucune anomalie n’ait été relevée après plusieurs mois d’arrêt.