Conflit à l’Est: le Kenya annonce un sommet de la Communauté d’Afrique de l’Est, avec la présence de Tshisekedi et Kagame

La délégation syndicale de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) a plaidé, jeudi 12 décembre, auprès du vice-Premier ministre chargé des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, pour la mise à la retraite des agents qui ont atteint l’âge de départ depuis plus de 10 ans.
Ces agents continuent de travailler parce que les fonds pour payer leurs indemnités de sortie ne sont pas disponibles, ont fait savoir les syndicalistes.
Lors de leurs échanges avec Jean-Pierre Bemba, ces membres de la délégation syndicale ont voulu savoir où en est le dossier de la paie de ces agents, dont certains ont plus de 75 ans.
« Nous étions ici au mois d’octobre pour poser ce problème très préoccupant pour la SNCC, des agents qui ont déjà atteint et dépasse l’âge de la retraite continuent de travailler.
« Nous espérons qu’avant cette date, nous aurons une suite favorable », a souligné la directrice des ressources humaines de la SNCC, au sortir de l’audience avec vice-Premier ministre chargé des Transports.

« Face à la situation qui prévaut actuellement à Goma, permettez-moi de vous rassurer qu’une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours », a déclaré Félix Tshisekedi.
Ces actes ne sont pas seulement une attaque contre la République, mais une offense à l’histoire et à la dignité de notre peuple.
En ce moment difficile, je vous appelle à la résilience et surtout à la résistance », a-t-il renchéri, insistant sur l’unité de toutes les forces vives et leur soutien multiforme aux Forces armées congolaises.
Et d’ajouter : « dans cet effort national, j’en appelle également à la responsabilité du secteur privé qui est invité à contribuer activement à cette cause commune.
Le Président de la République a aussi réitéré son appel à la Jeunesse congolaise, l’invitant à répondre massivement à l’appel de la Patrie en s’enrôlant au sein des FARDC.

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.