RDC : Denis Mukwege dénonce l’inaction internationale face à la tragédie congolaise et appelle à des sanctions contre Kigali

Dans le cadre de la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a organisé une session de sensibilisation au sein du Lycée Matonge.
Cette initiative visait à outiller les écolières afin qu’elles deviennent des actrices du changement et contribuent à créer un environnement scolaire plus sûr et respectueux.
Au cœur de cette rencontre, l’ACOFEPE a encouragé les élèves à créer des noyaux genre.
et ses conséquences dévastatrices sur la vie des victimes.
Rodanyme Robergison, membre de l’ACOFEPE, a quant à elle insisté sur l’importance de briser le silence et de signaler tout cas suspect aux autorités scolaires.

L’Union africaine (UA) a annoncé lundi la possibilité de la tenue d’une réunion de son Conseil de paix et de sécurité (CPS) au niveau des chefs d’État et de gouvernement en marge du prochain Sommet de l’organisation prévu en février 2025, afin d’examiner la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, théâtre d’une nouvelle escalade des violences dans l’est du pays.
Cette décision a été adoptée lors d’une réunion ministérielle d’urgence du CPS à Addis-Abeba, qui a exprimé sa « profonde préoccupation » face aux combats en cours, notamment la prise de Minova, Sake et de Goma par le groupe rebelle M23.
L’UA a condamné ces offensives ainsi que l’implication présumée de soutiens étrangers, appelant à un retrait immédiat des forces rebelles et à une reprise du dialogue dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.
Le CPS a également mis en garde contre la détérioration de la situation humanitaire, exigeant un accès rapide et sécurisé à l’aide pour les populations civiles et réitérant son appel au respect du droit international humanitaire.
La réunion prévue en février devra permettre aux chefs d’État africains de « renforcer la coordination des efforts pour une solution durable » au conflit dans l’est de la RDC, a indiqué l’UA, soulignant qu’il ne pouvait y avoir de « solution militaire » à la crise.

L’ambassadeur de la Türkiye en RDC a été convoqué à la suite du point de presse du 23 janvier 2025 entre les présidents turc et rwandais.
La vice-ministre, Gracia Yamba Kazadi a, au nom du gouvernement, sollicité auprès de ses partenaires, dont la Türkiye, la condamnation de la présence des troupes rwandaises en RDC.
« La RDC attend de ses partenaires, y compris la Türkiye, une condamnation ferme et sincère de la présence rwandaise en RDC », a soutenu la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, lors des échanges samedi avec M. Murât Uku, ambassadeur de la Türkiye en RDC.
La vice-ministre a exprimé à son hôte que la Türkiye devrait utiliser ses leviers dont elle dispose pour obtenir les retraits du Rwanda de la RDC.
A l’issue des échanges, le diplomate turc qui était convoqué pour fournir des explications sur les propos de son Président n’a pas voulu s’exprimer devant la presse.