2025-01-19
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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce samedi matin dans les rues de Bangui. Une marche organisée par la « Coalition Touadéra 2025 », une organisation proche du pouvoir, pour demander au président centrafricain de se représenter à l’élection présidentielle de décembre 2025.
Encadrée par la police, la marche est partie du monument des Nations unies, en passant par le rond-point de Marabena jusqu’à la place des Martyrs. Les slogans sont différents, mais la détermination est la même. « Le chef de l’État a beaucoup fait pour le pays, surtout pour la stabilité, pour la paix. On entame aujourd’hui un processus de développement, c’est pourquoi on lui demande d’en faire davantage », affirme Jean Carlo Bonaventure, l’un des manifestants.
Drapé dans un pagne bleu et blanc à l’image du chef de l’État, Emmanuel explique les raisons de sa présence : « Depuis que le chef de l’État est arrivé, on a constaté un réel changement. C’est pour ça que la jeunesse demande au président de la République de se présenter pour la troisième fois. »
Main dans la main, ces manifestants venus de différents arrondissements de la capitale, ont entonné des chansons favorables au régime actuel. « Sur le plan sécuritaire ou le plan économique de 2016 à aujourd’hui, vous voyez qu’il y a une nette différence. Nous pensons que nous ne devons pas changer une équipe qui gagne », estime Norbert Pounaba est membre fondateur de la coalition Touadéra 2025.
Au pouvoir depuis 2016, Faustin-Archange Touadéra est logiquement à la fin de son second mandat. Le chef de l’État peut se représenter conformément à la nouvelle constitution du 30 août 2023. Pour l’instant, le locataire du palais de la Renaissance n’a pas encore réagi.
Début 2025, l’opposition centrafricaine, réunie au sein du Bloc Républicain pour la défense de la constitution du 30 mars 2016 (BRDC), a formulé une demande de dialogue politique avant de participer à ces élections. Une proposition rejetée par la présidence qui pense que les conditions de participation aux prochaines élections sont fixées par la nouvelle constitution.
Author(s): mediacongo.net
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