Lubumbashi, 19 janvier 2025 (ACP).– Des stations de vente de carburant sont restés fermés ces deux derniers jours à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP dimanche.
» Les autres stations ne vendent pas de carburant depuis hier. Ici on a ouvert mais on nous vend un litre d’essence à 5.000 FC. Nous ne savons pas pourquoi les pétroliers font ça« , a déclaré, dimanche, Papy Ntumba, un taximan moto venu acheter de l’essence par bidon dans une station d’essence.
» C’est une situation que nous ne comprenons pas, mais, nous aussi nous en profitons pour revoir nos prix à la hausse. Depuis hier soir, nous vendons entre 8.000 FC et 10.000 FC le litre, ça peut encore augmenter au courant de la semaine « , a confié à l’ACP Vanesa Kalanga, une revendeuse, communément appelée kadhafi trouvée à l’arrêt de bus de transport en commun Kisimba au quartier Kisanga dans la commune Annexe à Lubumbashi.
Cette situation a conduit à la révision à la hausse anarchique des tarifs de transport en commun sur toutes les lignes à Lubumbashi et vers d’autres villes à l’intérieur de la province.
Le tarif de transport en commun est de 1.000 FC à 2.000 FC ou encore à 3.000 FC les heures tardives du centre-ville de Lubumbashi vers la commune de la Ruashi, a-t-on constaté samedi soir.
Avant cette crise, le litre d’essence se vendait à 3.450 FC à la pompe et variait entre 4.000 et 5.000 FC chez les kadhafi à Lubumbashi.
Les pétroliers quant à eux n’ont pas encore donné les causes de cette unième augmentation brusque de carburant dans la ville de Lubumbashi.
ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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