Irumu, 17 janvier 2025 (ACP).- Le manque d’adduction d’eau potable dans la chefferie de Walendu Bindi située au sud du territoire d’Irumu en province de l’Ituri dans le nord-est de la République Démocratique du Congo, est la base de plusieurs cas de maladie d’origine hydrique, a confié vendredi à l’ACP un député provincial.
« Vous trouverez dans les différents coins et recoins de la chefferie de Walendu Bindi il y a encore un problème sérieux d’adduction d’eau potable. C’est ce qui influe sur les maladies d’origine hydrique. Vous trouverez beaucoup de nos populations souffrent de la malaria faute d’une source d’eau potable« , a révélé le député provincial Jean-Baptiste Bahati Mbafele, en marge de l’atelier de l’élaboration du Plan de développement local(PDL) organisé à Gety chef-lieu de cette entité coutumière.
En cause, a-t-il précisé, « pendant longtemps ils[Les habitants de la chefferie de Walendu Bindi] ont vécu dans des sites après avoir rentré dans leurs milieux respectifs. Il n’y a pas les différentes sources d’eau« . Jean-Baptiste Bahati Mbafele a mis en exergue plusieurs autres défis auxquels la chefferie de Walendu Bindi fait face que ce PDL quinquennal est censé relever notamment les infrastructures routières, scolaires et sanitaires.
« A côté, il y a problème des infrastructures scolaires qui ont été détruites pendant la guerre maintenant que la population est rentrée il faut construire maintenant les infrastructures scolaires. Sans oublier aussi les infrastructures sanitaires. Il y a aussi le problème des infrastructures routières. On doit désenclaver le milieu pour permettre que l’activité économique puisse se dérouler paisiblement« .
Pour la réussite de ce PDL et son impact sur le tissu socio-économique de cette région Jean-Baptiste Bahati Mbafele a recommandé l’élaboration d’un autre après une période de cinq (5) ans et la mise en d’un mécanisme d’évaluation parce que, a-t-il dit, « toute action doit être évaluée. La réalisation de ce plan dépend de nos travaux« .
Pour sa part le président de la communauté Bindi, le chef de travaux Justin Peke Zaba, a laissé entendre que les actions planifiées dans le plan de développement local concourent à l’amélioration de conditions de vie de la population qui doit être au cœur du processus de décentralisation depuis le niveau d’élaboration de plan jusqu’à sa mise en œuvre.
Ces assises qui vont se clôturer vendredi, regroupent divers acteurs clés : les délégués du gouvernement provincial, notables, représentants des jeunes associatifs, personnel scientifique et membres de la société civile.
Ensemble, ils s’efforceront d’établir une feuille de route qui non seulement répond aux défis actuels mais aussi favoriser une croissance harmonieuse et pérenne pour Walendu Bindi, souligne-t-on.
ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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