Mahagi : la milice GODECO instaure une administration parallèle à Mokambo (Société civile)

Kinshasa, 20 janvier 2025 (ACP).- Des clôtures en tôles érigées sur l’avenue de la Gombe, dans le nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo, ont été évacuées lors d’une visite effectuée, lundi, par le ministre délégué auprès de l’Urbanisme et habitat chargé de la politique de la ville.
« J’ai donné l’ordre qu’on puisse dégager les clôtures en tôles érigées sur l’avenue de la Gombe au quartier haut commandement, du fait que c’est le début de la construction anarchique (…).
M. Tenge a dénoncé l’occupation de l’espace public par les clôtures en tôles construites sur un caniveau et un câble électrique.
Le ministre Tenge a, au cours d’une rencontre avec le bourgmestre de Gombe, souligné la nécessité de sensibiliser les chefs de quartiers et rues au rôle de l’administration de proximité à travers le projet d’assainissement.
« Le rayonnement de la RDC tel que voulu par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi et le gouvernement central doit normalement se faire à travers les entités administratives de base que sont les communes, les quartiers et rues à travers le projet d’assainissement (…) », a-t-il laissé entendre.

Tout a commencé par l’arrestation d’un chef d’un groupe armé par un autre groupe des wazalendo qui l’a déféré auprès des militaires congolais, précise-t-il.
En effet, un groupe des wazalendo réclamait la libération de leur chef arrêté par une autre branche des wazalendo et ramené dans une position des militaires congolais.
Des blessés ont été acheminés à des structures sanitaires dont le centre de santé de Katanga.
Face à cette situation, la société civile réclame la réglementation des activités des groupes armés qui se réclament des wazalendo agissant parfois contre la population.
“Que le gouvernement congolais apporte des directives aux groupes armés qui s’appellent des wazalendo.

“Nous sommes à Loselose et c’est une désolation totale.
Cette résurgence d’attaques nous pousse à interpeller les décideurs à prendre au sérieux le problème des ADF et y trouver des solutions définitives”, fait-il savoir à ACTUALITE.CD.
À l’heure qu’il est, précise-t-il, la population s’apprête à enterrer les victimes tuées au moment où des activités socio-économiques restent paralysées à Loselose et ses environs.
De Bapere dans le territoire de Lubero à Loselose (territoire de Beni), les rebelles ADF ont multiplié des attaques ces six dernières semaines.
Des structures de la société civile ne cessent de solliciter le renforcement des effectifs des militaires engagés dans les opérations conjointes FARDC-UPDF menées depuis fin 2021.