« Il est difficile d’estimer leur nombre exact, mais je dirais que plus de 10 000 personnes y sont toujours réfugiées, dont une écrasante majorité de femmes et d’enfants à l’hôpital général de Masisi et à la base de MSF, à cause de la situation sécuritaire et humanitaire très volatile dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
Nous commençons à avoir quelques craintes car les installations sanitaires ne suffisent pas à répondre à leurs besoins essentiels.
Mais le manque criant d’acteurs humanitaires dans cette zone rend les choses difficiles », rapporte Romain Briey, coordinateur du projet de MSF à Masisi.
Il rassure, par ailleurs, qu’aujourd’hui, ses équipes tentent d’aider les hommes et les femmes qui ont trouvé refuge à l’hôpital, en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et aux soins de santé.
L’ONG MSF appelle ainsi les FARDC et le M23/RDF à continuer à garantir la sécurité des patients, des équipes et des personnes réfugiées dans les structures sanitaires et dans les locaux des organismes humanitaires.
Author(s): 7sur7.cd
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