Le 2 janvier 2014 : ce jour-là, colonel Mamadou, “un homme déterminé et engagé”, était assassiné

Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a débuté mardi 10 décembre l’instruction du dossier de plusieurs gangs de délinquants (Kuluna), mais aussi des militaires et policiers suspectés de semer la terreur dans les quartiers de la ville de Kinshasa.
Au cours de l’audience foraine de mardi, le tribunal a procédé à l’identification de tous les prévenus.
Cette audience intervient après celles débutées il y a quelques jours au tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Ngaliema et celui de N’djili.
Ces procès sont organisés dans le cadre des opérations baptisées « Zéro Kuluna » et « Ndobo » lancées par les ministres de la Justice et de l’Intérieur dans le but de lutter contre la criminalité urbaine.
Plusieurs délinquants déjà condamnés à mort dans le cadre de cette opération ont déjà été transférés dans différentes prisons pour répondre de leurs actes criminels.

Au moins cinq personnes ont trouvé la mort dont une femme et de nombreuses autres sont portées disparues dans une attaque des rebelles ADF, dans la nuit de dimanche 5 janvier, au village Loselose, territoire de Beni (Nord-Kivu).
La société civile locale renseigne que ce bilan est encore provisoire, car les fouilles se poursuivent toujours dans la région attaquée.
Les personnes tuées à l’arme blanche pour la plupart, avaient été auparavant prises en otage depuis le samedi dernier par ces rebelles des ADF qui se sont servis d’eux comme pisteurs.
Trois autres personnes, dont une fille ayant tenté de s’échapper des mains de leurs ravisseurs, ont été blessées également.
Juste ce lundi 6 janvier, un calme précaire règne dans cette partie du Nord-Kivu alors que l’armée n’a pas encore donné sa version des faits sur cette première attaque macabre des ADF de l’année 2025.

Si les États-Unis entendent véritablement concurrencer la Chine en Afrique, notamment en sécurisant les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, le projet Lobito ne suffira pas à lui seul.
Cependant, pour l’Angola, la question reste claire : le succès du projet ne dépend pas de l’implication des États-Unis.
UN PROJET COMMERCIAL ET NON GÉOPOLITIQUEIl est essentiel de comprendre que le corridor de Lobito est une initiative commerciale et non géopolitique.
Bien que le soutien financier de DFC soit important, le fait de qualifier le projet d’américain porte atteinte à la souveraineté de l’Angola.
Reconnaître le rôle financier de la DFC ne diminue pas son importance et n’ignore pas non plus l’implication d’autres acteurs tels que la DBSA d’Afrique du Sud.