Envolée de tarifs dans le transport en commun à Kinshasa : la surenchère gâche les fêtes de fin d’année

2024-12-30

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Malgré certaines dispositions prises par le ministère de l’Economie nationale, pour permettre aux Congolais en général, et particulièrement aux 20 millions d’habitants de la ville province de Kinshasa, de bien passer les fêtes de fin d’année, les Kinoises et Kinois ont subi la loi des commerçants véreux et autres spéculateurs.

Le constat est plus qu’amer dans le secteur du transport en commun. Défiant l’Etat, les conducteurs de taxi-bus 207, des taxis, et taxi-motos rançonnent la population durant tout ce mois de décembre, en triplant, voire en quadruplant, les tarifs de transport sur les principaux tronçons de la capitale, au grand désarroi des usagers qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

Cette forme de rébellion observée dans ce secteur vital se déroule sous la barbe des policiers et des services du ministère des Transports qui laissent faire, au lieu de réprimer les auteurs de ces abus.

C’est à croire que le ministère des Transports et Communication que dirige l’ancien chef-rebelle Jean-Pierre Bemba Gombo n’existe que de nom. Sinon, comment expliquer que ce ministère n’a pas mis des garde-fous en termes de mesures, pour éviter la surenchère observée ces jours dans le transport en commun à Kinshasa?!

Cette speculation a ruiné plusieurs ménages en cette période des fêtes de fin d’année. Car, pour se rendre au centre-ville ou au marché central en vue de s’y approvisionner en denrées de première nécessité ou pour acheter des habits pour leurs enfants, les Kinois payent 5000 FC , parfois même 7000 FC, par course en taxi-bus!

Les usagers qui ne peuvent pas accéder à ce tarif majoré de voient obligés de parcourir de longues distances à pied, avec leurs colis sur la tête. Un spectacle honteux et indigne qui devrait interpeller l’actuel ministre des Transports ainsi que ses différents services.

Comme si cela ne suffisait pas. Les bus de Transco qui sont censés soulager les souffrances de la population, se font rares aux heures de pointe, et vont jusqu’à se livrer aux pratiques prohibées de «demi-terrains» sur certains trajets, sous la barbe des responsables de cette entreprise publique!

La situation est encore plus chaotique concernant les taxi-motos dont les conducteurs se croient dans une jungle et travaillent sans tarif fixe. Comme on le voit, l’État n’arrive pas à asseoir son autorité dans le secteur vital de transport en commun, alors que la force devrait revenir à la loi.

Même constat malheureux quant aux prix des produits de première nécessité qui ne cessent d’augmenter sur le marché, malgré la promesse faite par le ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba de baisser les tarifs de sept produits. « Tout est en hausse », déplore la population sur l’ensemble de la République démocratique du Congo.

Author(s): mediacongo.net
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