Faux ! Aucun gorille n’est mort cette année dans le parc national des Virunga

La Plate-forme politique « Sursaut National » de l’opposition a exprimé ce vendredi 6 décembre sa désapprobation face à l’arrestation de l’un de son membre, Jacky Ndala, à la suite d’un procès qu’elle qualifie de flou.
Ados Ndombasi, l’un des ténors de cette structure, a dénoncé cette arrestation au cours d’une matinée politique organisée à Kinshasa.
« Nous assurons les Congolaises et Congolais que le Sursaut national demeure debout et compact dans son combat.
Les acteurs du régime emploient leurs méthodes légendaires d’intox, de désinformation et de fabrication de mensonge dans le seul but de salir et de désorienter l’opinion », a-t-il dénonce.
Ados Ndombasi a également démenti les informations distillées à travers les réseaux sociaux selon lesquelles Delly Sesanga, membre de la plate-forme « Sursaut national » aurait rallié le camp des pro-changement ou révision de la Constitution.

Les stigmates des récentes incursions des miliciens Mobondo sont encore visibles dans le secteur de Lufuna, territoire de Popokaba, dans la province du Kwango.
Ces violences ont donné lieu à des affrontements sanglants entre la milice et les Forces armées de la RDC (FARDC).
D’autres combats, survenus le lendemain, ont conduit à la mort de quatre miliciens supplémentaires et à la saisie de neuf armes.
Ces événements ont semé la panique dans la région, vidant plusieurs agglomérations, notamment vers les centres de Popokaba et Kasongolunda.
Popokaba est le deuxième territoire affecté par l’activisme du phénomène Mobondo dans le Kwango.

Selon le ministre provincial de la Santé du Kwango, Apollinaire Yumba, qui a lancé l’alerte ce 3 décembre, les enfants sont les plus affectés.
Les symptômes observés chez les patients incluent notamment la fièvre, les maux de tête, la toux, la pâleur et l’anémie, a-t-il précisé.
« Pour le moment, le gouvernement provincial a dépêché une équipe des experts épidémiologistes qui est arrivée ce matin à Panzi, pour évaluer la situation.
L’équipe va notamment prélever les échantillons et les envoyer à l’Institut national de recherche biomédicale, (INRB) pour des analyses approfondies.
En attendant d’avoir des réponses sur cette maladie, il appelle la population au respect des règles d’hygiènes.