L'Information c'est le pouvoir! Restez informé avec Congo Kiosk agrégateur des nouvelles de la RDC
Appel d’offres suivant Consultant technique pour l’évaluation de la préparation aux situations d’urgence et de la planification des interventions en matière de planification familiale et de santé de la reproduction en RDC
Author(s): mediacongo.net
Source: Access the article
« Au Sud-Kivu, nous avons le cobalt, le cuivre, le lithium, la cassitérite, le diamant, le manganèse, le coltan, mais les gens meurent de faim.
On n’arrive pas à générer même 1 million USD le mois », a déclaré M. Jean-Jacques Purusi, gouverneur du Sud-Kivu.
Il a estimé que cette province dispose des minerais mais qui ne profitent pas à la population qui demeure pauvre.
Il ne faut pas que ça soit seulement des exploitants étrangers qui en profitent alors que la population souffre », a-t-il ajouté.
Les citoyens chinois que nous avons arrêtés ont été assignés en justice afin qu’ils soient jugés ici au Sud-Kivu et que les retombées en profitent à la province », a rappelé le gouverneur Purusi.
Environ 5000 personnes sont sans abris depuis jeudi 9 janvier à la suite d’un incendie qui s’est déclaré dans la localité minière de Giro, dans le territoire de Watsa (Haut-Uélé).
Selon certaines sources locales, le feu serait parti de la cuisine d’une maison et s’est ensuite propagé à deux quartiers de cette entité : Butembo et Kameni.
Dans la localité minière de Giro, les maisons sont collées les unes aux autres, et sont généralement construites en bois et couvertes de tôles ou avec la paille.
La société civile locale de Watsa appelle le Gouvernement et ses partenaires à apporter une aide urgente aux sinistrés.
La localité de Giro compte une forte concentration des populations composées essentiellement de creuseurs artisanaux d’or et de commerçants.
Plusieurs sociétés minières sont opérationnelles dans la province de la Tshopo depuis bon nombre d’années.
Dans le but de réglementer ce secteur, le gouvernement provincial a pris des mesures contre toute exploitation illégale.
Le reste des sociétés ne détiennent que des permis d’exploitation.
Ces entreprises minières qui opèrent dans l’illégalité signent des partenariats avec des coopératives locales dans les zones d’exploitation.
Au-delà des documents, le ministre provincial chargé des mines a relevé également la présence permanente des militaires dans les sites d’exploitation.