Judith Suminwa inspecte les travaux de réhabilitation de la voirie de Kinshasa

Des enseignants de l’Éducation nationale et d’initiation à la nouvelle citoyenneté dans le territoire de Kungu en province du Sud-Ubangi au Nord-ouest de la République démocratique du Congo, boycottent la reprise des activités scolaires prévue ce lundi 6 janvier 2025.
Le Président de l’intersyndicale territoriale des enseignants de la région, Emmanuel Bamolokola, indique à 7SUR7.CD ce samedi 04 janvier 2025, que cette décision intervient suite à la non-prise en compte de leurs revendications contenues dans leur préavis de grève du 25 décembre dernier à savoir : la paie de salaire des mois de novembre et décembre 2024 avant la fête de Nouvel An 2025 et la délocalisation sans condition de la paie des enseignants de la province du Sud-Ubangi en général de l’IFOD, ex-Caritas en faveur d’un nouvel opérateur sérieux.
Les élèves et écoliers congolais reprennent le chemin de l’école ce lundi 6 janvier 2025 après le congé de Noël et du Nouvel An.
Cependant, à Kungu, cette reprise est boycottée par les enseignants qui ne jurent que par la paie de leurs salaires de novembre et décembre 2024 et la délocalisation de leur paie de l’IFOD vers un nouvel opérateur sérieux pour leur permettre d’être payés à temps comme c’est le cas pour leurs collègues qui sont payés par la banque.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena

Le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba a instruit samedi 18 janvier, le parquet général près la Cour de d’appel Kinshasa/Gombe d’ouvrir une enquête judiciaire contre les responsables des détournements des deniers publics révélés dans un rapport de mission de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF).
Ce rapport porte sur la gestion de la Banque centrale du Congo (BCC) de 2018 à 2020, et sur celle de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) sur la période allant de 2012 à 2020.
Dans un communiqué consulté par Radio Okapi samedi 18 janvier, l’IGF alerte sur la disparition de la somme de 315.612.000 USD résultant des avances fiscales consenties, de 2012 à 2020, par la Gécamines à la République.
« A ce jour, des mandats d’arrêts internationaux ont déjà été émis à charge des personnes incriminées et transmis aux organes de justice de plusieurs pays pour les appréhender », peut-on lire dans ce communiqué qui annonce également l’interpellation dès la semaine prochaine, des personnes impliquées dans ces détournements et qui résident à ce jour en République démocratique du Congo.

C’est le porte-parole de l’armée de la juridiction, le Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko qui a annoncé cette nouvelle, le vendredi 10 janvier dernier.
Nouvelle hautement importante au regard de la position géographique de Ngungu, très proche de Rubaya, pourvu du coltan qui fait la joie du Rwanda.
Les salaires ont été doublés pour les creuseurs pendant que les travailleurs sont régulièrement persuadés de rester à Rubaya.
L’exclusivité de l’exploitation des gisements du Coltan depuis l’avènement de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) est à la base de ces malheurs entretenus par des puissances bien indexées.
Ces dernières sont toujours à la recherche des dirigeants malléables pour continuer la razzia à l’Est.