Uvira, 18 décembre 2024 (ACP). – Des questions sur la promotion de l’entrepreneuriat dans la ville d’Uvira, au Sud-Kivu (Est de la République démocratique du Congo), ont été au centre d’un débat public organisé pendant deux jours, par la Synergie des médias pour l’union des forces (SYMUF-Maison), a appris l’ACP, mercredi, de source associative.
« L’objectif de cette activité sur la promotion de l’entrepreneuriat est de discuter sur des questions des leviers économiques et tenter de mettre sur une table les autorités, les opérateurs économiques et …des citoyens afin qu’ils puissent échanger sur l’amélioration de l’économie de la ville d’Uvira », a déclaré Landry Shumbusho, responsable de la production de la Synergie des médias pour l’union des forces (SYMUF-Maison).
Il a fait savoir qu’il y a de temps en temps des plaintes des entrepreneurs sur les questions des taxes, ainsi, ces assises vont permettre de trouver des solutions à certains problèmes, mais également éclairer les lanternes des potentiels entrepreneurs qui hésitent encore de se lancer, a-t-il dit.
Landry Shumbusho a ajouté que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du programme « Participation citoyenne et prévention des conflits », projet de la gouvernance locale et renforcement de la cohésion au Sud-Kivu, financé par la Coopération Suisse (DDC).
De son côté, Aloyse Barahajiramwira Longa, chef de bureau de liaison de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (Anadec), a invité les entrepreneurs à approcher l’État pour voir ce qui est prévu en leur faveur.
« Nous avons mis un accent sur l’économie nationale. Il faut comprendre qu’il n’y a pas de développement économique là où on n’a pas entrepris. Quand on parle de l’économie, on voit la création de valeurs (richesses et emplois), il faut que tout entrepreneur puisse approcher l’État pour voir ce qui est prévu en sa faveur afin de pouvoir relever l’économie de notre pays », a-t-il dit.
Il a fait savoir que l’Anadec accompagne les jeunes entrepreneurs d’Uvira conformément aux missions qui lui ont été assignées par les textes légaux notamment, sensibiliser et mobiliser les jeunes sur l’entrepreneuriat, les former et les aider à créer leurs entreprises formelles, mais aussi, les renforcer en capacités sur la gestion afin qu’ils puissent développer leurs business.
« J’invite les jeunes à entreprendre parce qu’il y a de moratoires que l’État accorde aux jeunes entrepreneurs, un an , deux ans voire même trois ans sans payer les taxes ni les impôts jusqu’à ce que l’entreprise soit bien assise. Plus question de fermer les activités à cause des taxes et des impôts », a-t-il conclu.
ACP/UKB
Author(s): acp.cd
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