RDC : “On veut faire croire aux Congolais que revisiter un article ou une constitution est un crime, non, les pays du monde le font régulièrement” (Jacquemain Shabani)

Les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont conduit à une restriction significative de l’accès humanitaire dans plusieurs zones du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
Ces restrictions compliquent la situation humanitaire déjà critique, selon une mise à jour publiée par OCHA ce mardi.
Ces limitations freinent la livraison de l’aide humanitaire et les déplacements des populations affectées.
En réaction à la détérioration de la sécurité, une vingtaine d’organisations humanitaires basées à Minova ont suspendu temporairement leurs activités, selon une réunion de crise tenue le 20 janvier.
“Nous devons garantir la sécurité de nos équipes avant toute reprise des opérations,” a indiqué un responsable humanitaire basé à Minova.

Des milliers d’enfants de la commune de Mbunya à Bunia ne disposent pas d’acte de naissance, à la suite de l’absence de registre de naissance depuis plusieurs mois au bureau de l’état civil de cette municipalité.
Des reporters de Radio Okapi ont rencontré sur place plus de cinq, portant des bébés à la recherche des actes de naissance.
Marie Pissi, l’une d’elle, n’est pas à son premier rendez-vous.
Depuis qu’il avait deux mois, je ne fais que passer au bureau de l’état civil.
Le bourgmestre de Mbunya, le commissaire supérieur Jean-Marie Fwamba, confirme que son entité manque de ce document officiel depuis le mois de mai dernier.

Selon lui, la construction de cette route connaîtra une accélération significative en 2025.
Comme le CREFDL, il reconnaît que le financement pour 2024 s’élève à seulement 7,2 millions de dollars, sur un total prévu de 40 millions.
Cependant, il assure que le solde pour 2024, couplé avec les fonds alloués pour 2025, permettra de faire avancer la construction rapidement.
Il a également souligné que le financement ne posera pas de problèmes, puisque les entreprises chinoises impliquées sont sécurisées par le bailleur de fonds, qui est Sicomines.
Selon le CREFDL, le faible niveau de financement et l’absence d’inscription de ce projet au budget pourraient compromettre l’achèvement dans les délais annoncés.