Donald Trump lance le projet d’infrastructures “Strargate” pour doper l’intelligence artificielle

AvecChristine Dugoin-Clément chercheure pour la chaire risque de l’IAE Paris-Sorbonne, à l’observatoire de l’intelligence artificielle de Paris 1, et au CRGN (Centre de Recherche de la Gendarmerie nationale)L’objectif affiché : faire des États-Unis le leader incontesté de l’intelligence artificielle au 21ᵉ siècle, devant la Chine.
Pourtant, Elon Musk, qui s’est affiché grand allié de Trump ces derniers temps, a rapidement critiqué l’initiative, affirmant que les entreprises partenaires ne disposaient pas des fonds nécessaires pour la financer.
À ce jour, on ne sait pas quelle sera la source d’énergie qui sera mobilisée pour alimenter ces data-centers.”
Assurer la mise en place d’infrastructures adéquatesPour Christine Dugoin-Clément, le plan d’investissement annoncé par Donald Trump est à relativiser : “C’est un nombre qui peut donner le tournis.
Si vous développez une capacité aussi importante en termes d’intelligence artificielle, il va vous falloir des gens compétents pour développer, maintenir, etc., ces systèmes.

Législatives nationales à Masi-Manimba : aucune femme n’a été proclamée, les cinq élus appelés à l’unité pour le développement local

La page électorale de Masi-manimba se ferme définitivement avec la validation par la Cour constitutionnelle des résultats publiés par la Ceni en décembre 2024.
Aucune femme n’a été proclamée, les hommes occupent les cinq sièges qui étaient à pourvoir dans la circonscription de Masi-Manimba.
Ils ont invité les nouveaux élus à bannir les clivages et les conflits qui ont longtemps caractérisé les leaders de cette partie du Kwilu et à travailler pour le développement de ce territoire sous-développé.”
Si les élus sont unis, la voix de Masi-manimba sera entendue cette fois-ci “, a déclaré Cédric Kayudi, habitant de Masi-manimba.
Par son arrêt, la Cour constitutionnelle a confirmé les résultats publiés par la Ceni en déclarant irrecevables toutes requêtes introduites en contestation.

L’actualité de la semaine vue par Thérèse Asha

De la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC à la prestation de serment de Donald Trump, en passant par la première année du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi, la semaine qui vient de s’achever a été riche en actualités.
Thérèse Asha : Il est vrai qu’il est toujours difficile de résoudre tous les problèmes simultanément, mais des avancées sont visibles dans certains domaines.
Thérèse Asha : Pour améliorer le développement de la RDC, il faut avant tout restaurer la paix.
La position ferme du gouvernement congolais, qui refuse toute négociation avec le M23, est-elle selon vous la meilleure stratégie pour rétablir la paix et la stabilité dans l’Est du pays ?
Pour la situation à l’Est de la RDC, son retour pourrait avoir des conséquences positives, notamment en termes de soutien politique.

RDC – Rwanda : le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre partie [Tribune]

La réaffirmation de la souveraineté territoriale et du respect des frontières de la RDC telles qu’héritées de la colonisation.
Car, vu du Rwanda, le Kivu apparaît comme une zone “naturelle” de son extension qui devrait lui revenir.
Les mots, justement : «Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde!» Le Conseil de sécurité ne peut pas décider sans prendre parti.
Si le Rwanda veut des mesures garantissant sa sécurité, il ne peut que les solliciter du Conseil de sécurité, et non se rendre justice lui-même sur le territoire d’autrui.
En fait, de nombreuses réunions du Conseil sont convoquées à la demande informelle d’un ou de plusieurs membres du Conseil.

RDC : « La paix est plus puissante que la guerre » (Cédric Bakambu)

Pour le léopard de 54 sélections et 16 buts seule « la paix est plus puissante que la guerre », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se détériorer, avec des affrontements intenses impliquant les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par des milices locales, contre le M23 et des éléments rwandais.
Les M23, soutenu par Kigali selon Kinshasa, est désormais positionné à une dizaine de kilomètres de Goma.
La ville de Goma reste sous pression, alors que les FARDC tentent de contenir l’avancée du M23.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a lancé un appel au calme, exhortant la population à ne pas céder à la panique.

Guerre du M23/RDF: des journalistes agressés, des biens et matériels emportés à Nyiragongo

Alors que les combats entre les FARDC appuyées par les Wazalendo et les combattants du M23 soutenus par les RDF s’intensifient à Nyiragongo et Masisi près de Goma, plusieurs journalistes ont été agressés alors qu’ils couvraient le mouvement massif des déplacés fuyant vers Goma.
Ils ont été violemment pris à partie par un groupe de jeunes.
En plus du vol, plusieurs journalistes ont été tabassés pendant l’attaque.
Attaqués par des jeunes gens se présentant comme membres des groupes d’autodéfense Wazalendo, ils ont été dépouillés de tous leurs matériels, sacs et porte-documents.
Samuel Abiba et TD-Jack ont sollicité le soutien de Journalistes en Danger (JED) et d’autres organisations de défense des droits des journalistes pour récupérer leurs équipements et garantir leur sécurité.

Guerre du M23/RDF : des bombes frappent des camps de déplacés à Nyiragongo, morts et nombreux blessés enregistrés

Aux alentours de 11 heures, une bombe a touché le camp de déplacés de Rusayo 1, causant des pertes humaines et des dégâts matériels importants.
Selon un bilan provisoire, dix personnes ont perdu la vie, dont des femmes et des enfants, tandis qu’un grand nombre de blessés est signalé.
Janvier Banguma, chef du groupement de Rusayo, a confirmé que quatre bombes ont touché les camps de déplacés de Rusayo 1 et Rusayo 2 Extension.
Certains corps sont encore enfouis, et les blessés sont nombreux.
Sur le site, les images sont bouleversantes : des tentes déchirées, des biens personnels éparpillés, et des survivants sous le choc.

Est de la RDC : Kinshasa proteste contre le communiqué de l’UA considérant le M23 comme mouvement “politico-militaire” et regrette un “mauvais diagnostic” fait par Moussa Faki

», s’est interrogé Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement lors d’un briefing presse ce samedi.
Selon Patrick Muyaya, le président de la Commission de l’Union Africaine a tapé à côté dans son diagnostic de la situation.
Il a révélé que le gouvernement n’exclut pas la possibilité de faire connaître à l’Union Afrique son mécontentement via le ministère des Affaires Étrangères.
Kinshasa qui croit toujours à la résolution de la crise par la voie diplomatique vient de rappeler à ses diplomates accrédités au Rwanda et a demandé à l’ambassade du Rwanda à Kinshasa de tirer les conséquences de cette décision prise par le gouvernement de la RDC.
La prise de cette décision intervient la réunion du conseil supérieur de la défense présidé par Félix Tshisekedi dès son retour à Kinshasa.

RDC : le vice-gouverneur du Nord-Kivu mobilise les forces pour défendre Goma

Le commissaire divisionnaire Romuald Ekuka Lipopo, vice-gouverneur militaire du Nord-Kivu, a exhorté, ce dimanche 26 janvier, les forces armées, les services de sécurité et les volontaires de la garnison de Goma à se mobiliser pleinement pour défendre la ville contre les avancées du M23 soutenu par le Rwanda.
Depuis ce matin, des tirs sporadiques sont signalés dans le groupement de Munigi, en territoire de Nyiragongo, à la limite de Goma.
Le général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, est décédé jeudi à Sake, à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Son décès marque une lourde perte pour les forces loyalistes dans une période critique.
La situation demeure extrêmement tendue dans le Nord-Kivu, avec des combats en cours et des déplacements massifs de civils cherchant refuge à Goma.

RDC: Pour la première fois, le Secrétaire général de l’ONU accuse directement le Rwanda

Pour la première fois, le Secrétaire général des Nations unies a explicitement dénoncé l’appui des Forces rwandaises de défense (RDF) au groupe armé M23 dans un communiqué officiel.
Onze autres Casques bleus ont été blessés et reçoivent des soins à l’hôpital des Nations unies à Goma.
António Guterres a rappelé que les attaques contre le personnel des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre, exigeant une enquête rapide et des poursuites contre les responsables.
Le Secrétaire général a affirmé son soutien au processus de Luanda, appelant à une reprise immédiate des négociations entre les parties pour désamorcer la crise.
Ce communiqué marque un tournant dans la posture des Nations unies face à la crise en RDC, alors que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se détériorer dans l’Est du pays.

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