Year: 2025

Alors que l’année 2024 tire à sa fin, la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) reste au cœur des préoccupations nationales et internationales.
Entre le retrait progressif de la MONUSCO, les offensives de groupes armés comme le M23 et CODECO, et les initiatives diplomatiques visant à réduire les tensions dans la région des Grands Lacs, cette année a été marquée par des bouleversements majeurs.
22 juin 2024 – Adoption de la feuille de route pour la transition au Sud-KivuUne feuille de route provinciale est adoptée pour assurer la stabilisation et le suivi après le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu.
30 juillet 2024 – Signature d’un cessez-le-feu entre la RDC et le RwandaSous la médiation de l’Angola, un accord est signé pour apaiser les tensions et réduire les activités du M23 dans le Nord-Kivu.
18 décembre 2024 – Réorganisation à la tête des FARDCLe président Félix Tshisekedi procède à des changements dans le haut commandement des FARDC, notamment avec le remplacement du chef d’état-major général, en réponse à la montée des violences dans l’Est.

17 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont ont été condamnés mardi 31 décembre jusqu’à la peine de mort par le tribunal militaire de garnison de Butembo, à Lubero (Nord-Kivu).
Ils étaient poursuivis entre autres, pour meurtre et pillage dans le cadre de la guerre contre les rebelles du M23.
Le procès était en procédure de flagrance à quelques kilomètres du dernier verrou de l’armée congolaise dans les combats contre les rebelles du M23 à Alimbongo.
Depuis la résurgence de la rébellion du M23, plusieurs militaires ont été condamnés devant la cour militaire ou le tribunal militaire pour plusieurs griefs notamment la fuite devant l’ennemi, la violation des consignes, la dissipation des munitions et autres.
La dernière vague des condamnés est celle des militaires arrêtés en décembre 2024 lors de la reprise d’intenses combats entre l’armée congolaise et les M23 dans le territoire de Lubero.

À la suite d’une série d’ordonnances lues mardi 31 décembre 2024 sur la chaîne nationale RTNC, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a signé l’ordonnance portant mesure collective de grâce.
Il justifie cela par le souci de marquer son sentiment “d’humanité” et de “pardon” en cette période des festivités de fin d’année.
Si les noms des bénéficiaires de cette mesure ne sont pas connus, une source proche du dossier, qui salue la décision du Chef de l’État, renseigne qu’une commission sera mise en place pour examiner les différents cas.
“En marge des festivités de fin d’année 2024, le Chef de l’État et Magistrat Suprême a pris une ordonnance portant mesure collective de grâce en faveur d’une catégorie de condamnés.
Cette mesure de grâce présidentielle, qui constitue le pardon que le Magistrat Suprême accorde à ces condamnés, participe à la politique de désengorgement des prisons.

CommunicationLe sénateur Jean Tshisekedi Kabasele poursuit sans relâche ses vacances parlementaires dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Dans la journée du samedi 28 décembre, Jean Tshisekedi s’est tour à tour rendu à l’Université Pédagogique de Kananga (UPKAN) et dans la commune de Ndesha.
Jean Tshisekedi a également profité de l’occasion pour sensibiliser la population sur le projet de la réforme constitutionnelle initié par Félix Tshisekedi.
Parmi les projets les plus significatifs, il y a la maternité de Bena Mande, qu’il décrit comme « un véritable pilier pour la santé de la communauté ».
Il a également remis des tôles pour le parachèvement d’une école pour, dit-il, « offrir aux enfants un cadre propice à l’éducation ».

La maison de sondages d’opinion TARGET SARL a rendu public son rapport de sondage sur la situation personnelle des Congolais en 2025.
Moyennant l’approche CATI et les méthodes des quotas : tranche d’âge, sexe et province, TARGET, qui a interrogé un échantillon de 1540 Congolais de 18 ans et plus, révèle 62% des Congolais sont optimistes contre 10% d’autres, du reste pessimistes, environ un tiers ( 29%) sont indécis.
Elle ajoute que cette tendance est la même dans toutes les tranches d’âge, avec des écarts peu marqués.
Au niveau régional, le Kasaï-Oriental affiche un pourcentage d’optimisme le plus élevé de 84%, allant au-dessus de la moyenne nationale.
Kinshasa, la capitale, le taux des Kinois optimistes de leur situation personnelle en 2025 s’élève à 69%, devant le grand Katanga ( 62%), le Kongo central(61%), l’ex-province Orientale(59%), l’ex-Équateur(48%), Sud-Kivu(44%) et Nord-Kivu(31%).

Dans un message à la nation, Moïse Katumbi a exprimé sa profonde inquiétude face à la misère croissante et à l’insécurité qui gangrènent le pays.
Il a particulièrement souligné les difficultés des soldats sur le front et le sort dramatique des déplacés du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Félix Tshisekedi doit cesser les mensonges, la manipulation et la démagogie.
Claudel-André Lubaya a également critiqué la gouvernance de Tshisekedi, qu’il accuse d’avoir plongé le pays dans une crise politique et morale.
Les opposants appellent à une prise de conscience collective et à des changements radicaux pour améliorer les conditions de vie des Congolais et redonner au pays sa place sur la scène internationale.

Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), a une nouvelle fois dénoncé ce qu’il considère comme une « faiblesse diplomatique » du président Félix Tshisekedi.
Pour Fayulu, une telle situation nécessiterait de renforcer la cohésion nationale entre les Congolais afin de mieux faire face aux défis sécuritaires et diplomatiques.
Alors que Tshisekedi désigne les rebelles du M23 comme des supplétifs du Rwanda dans la déstabilisation de l’est du pays, Paul Kagame accuse la RDC de protéger les FDLR.
Cette rhétorique rwandaise a trouvé un écho lors de la visite de Félix Tshisekedi à Paris en avril dernier.
Face à ces enjeux, Martin Fayulu plaide pour une union nationale impliquant les leaders politiques, religieux et les organisations de la société civile.

Les pompiers ont été la cible de jets de cocktails Molotov lors d’une intervention à la place Saint-Denis dans la commune de Forest, à l’ouest de la capitale belge, déplorent-ils dans un communiqué.
Ils sont également venus en aide à deux blessés à la suite de tirs de feux d’artifice.
La police de la zone Bruxelles-Capitale Ixelles avait pourtant rappelé la veille en vue des festivités que la vente, la possession et l’usage de pétards et feux d’artifice sont interdits dans toute la région Bruxelles-Capitale.
La police y a procédé à l’interpellation de 49 personnes, dont 28 mineurs d’âge, durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
« Trente-neuf personnes ont été interpellées administrativement, principalement pour troubles à l’ordre public, tandis que dix individus ont été arrêtés judiciairement.