Year: 2025

Lubumbashi, 10 janvier 2024 (ACP).-Les femmes politique de la ville de Lubumbashi, au sud-est de la République démocratique du Congo, ont été encouragées, vendredi, dans leurs combats du leadership qu’elles mènent pour prétendre au poste de commencement dans les structures étatique, au cours d’une réunion d’évaluations des activités de l’année 2024.
« Cette réunion a pour mission de remonter le morale des femmes à s’engager avec abnégation dans la politique et à ne pas se détourner de leurs ambitions », a indiqué la coordinatrice provinciale de la Dynamique des Femmes Leaders pour le Développement Durable du Congo (DFDDC), Sandra Kamwang, montrant que l’année passée n’était pas juteux pour la carrière politique féminine, car, selon elle, peu de femmes étaient élues dans les cabinets politiques.
« Je vous exhorte à étudier vos failles, vos défis et à intenter des projets communautaires, en vue d’impacter le monde politique », a-t-elle renchéri, avant de demander au pouvoir publique d’accompagner ces femmes dans leurs batailles.
Cette activité s’est déroulée dans la salle la Charité à Lubumbashi.

Matadi, 10 janvier 2025 (ACP).- Un plaidoyer pour la prise en charge des victimes des violences et l’acquisition d’un charroi automobile a été lancé au Kongo Central, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, auprès d’une association des épouses des policiers, a appris vendredi l’ACP de source administrative.
« Depuis un temps record, notre département, dont la tâche n’est pas moindre, fait face à un manque remarquable de charroi automobile et éprouve d’énormes difficultés pour l’accompagnement des enfants en conflit avec la loi, les enfants en situation difficile et les victimes des violences sexuelles.
D’où nous sollicitons l’implication de la hiérarchie pour y faire face », a déclaré Madeleine Mpezo, commissaire supérieure en charge de la protection de l’enfant, de femmes et prévention des violences sexuelles basées sur le genre de la PNC/Kongo Central.
Le plaidoyer a été adressé à la présidente de l’Association des épouses des policiers pour le développement (AEPD), Teresa Alongabony, en séjour dans cette province.
La commissaire Mpezo a estimé que la présidente de l’AEPD qui est également l’épouse du commissaire général de la Police nationale congolaise, est la bouche autorisée pour faire entendre leurs difficultés à la hiérarchie, d’autant plus que c’est une femme qui œuvre dans une structure qui prône la valeur de la femme et de l’enfant.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont subi un revers majeur jeudi dernier avec la reprise de Masisi-Centre par le Mouvement du 23 mars (M23).
Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée, a justifié cette perte par le contrôle stratégique du point de Kawungole par les rebelles, soutenus selon lui par le Rwanda.
Il a néanmoins assuré que les opérations militaires se poursuivaient pour reprendre l’ensemble des territoires occupés par le M23.
Une situation volatileCette nouvelle offensive du M23 vient accentuer une situation déjà volatile dans l’Est de la RDC.
Les affrontements récurrents entre les FARDC et les rebelles, exacerbés par les accusations de soutien rwandais au M23, ont provoqué des déplacements massifs de populations.

Des violents combats se poursuivent, depuis 6 heures du matin de ce vendredi 10 janvier, aux environs de l’axe Shasha-Bweremana, à Masisi, entre les FARDC, appuyées par les Wazalendo, et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, rapportent des sources locales.
Ces combats se déroulent notamment sur quatre collines surplombant cette partie du groupement Mupfunyi Shanga.
Selon les mêmes sources, des tirs d’armes lourdes et légères sont entendus sur les collines Ndumba, Kashingamutwe, Nyenyeri, et Munanira.
Elles précisent également que ces combats sont à leur troisième jour dans cette zone inhabitée.
Par ailleurs, après la réoccupation de Masisi-centre par les rebelles du M23, jeudi, un calme précaire règne ce vendredi dans cette cité, chef-lieu du territoire de Masisi.

2025-01-102025-01-102025-01-102025-01-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/patrick_muyaya_10_jan_2025.jpgLe ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ne veut plus laisser la place à l’ambiguïté au sujet des informations relatives à la situation sécuritaire dans l’est de la RDC -République Démocratique du Congo-.
“C’est humiliant à la fois pour les journalistes de ce média accrédités localement”, a-t-il indiqué.
Les Congolais, si pas la majorité, ne veulent plus des agissements du militaire rwandais sur notre territoire », a-t-il précisé.
Le Porte-parole du Gouvernement a davantage réitéré la position de Kinshasa pour la liberté d’expression.
Il a rassuré la disponibilité des autorités congolaises à livrer des informations fiables à chaque étape de l’évolution de la situation sécuritaire.