La 16e réunion des ministres de la ZLECAF s’ouvre ce mardi à Kinshasa

Dans un mémorandum adressé au gouverneur et à ses partenaires, la société civile souligne que ces personnes qui ont fui leurs villages à cause des attaques des rebelles des ADF il y a 6 mois, vivent dans la précarité.
Les responsables de cette structure citoyenne indiquent que ces déplacés qui ont tout perdu, vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans des familles d’accueil, d’autres sont sans abris.
Faute de latrines, ils sont contraints à faire leurs besoins en plein air dans la nature.
Dans ce document, la société civile affirme également qu’au total, 76 villages sur les 141 que compte le secteur de Bapere se sont vidés de leurs habitants.
A cause de l’afflux des déplacés dans cette région, plus de 14 bornes fontaines ne sont plus opérationnelles, obligeant ces personnes à s’approvisionner dans des sources non entretenues ; avec comme conséquence, l’apparition de maladies hydriques.

Le centre de santé de référence de Kashebere, dans la zone de santé de Kibua (territoire de Walikale) au Nord-Kivu est en difficulté de fonctionnement après le pillage systématique par les rebelles de l’AFC/M23.
Le personnel soignant avait fui la zone pour se mettre à l’abri de l’insécurité.
« Le M23 les a récupérés de la brousse où ils s’étaient réfugiés fuyant l’insécurité à Kashebere.
L’administrateur gestionnaire du centre de santé de référence de Kashebere dit craindre pour la sécurité de ses agents.
Pour l’instant, difficile de savoir leur traitement car la zone est toujours sous contrôle de l’AFC/M23.

2025-02-282025-02-282025-02-282025-02-28Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/24-28/goma_enterrement_des_victimes_de_carnage_de_m23_a_goma_250.pngLors d’un briefing de presse tenu, ce jeudi 27 février 2025, sur le bilan actualisé du carnage humanitaire de Goma dans la province du Nord-Kivu, sous occupation rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC, le ministre de la Santé publique a fait savoir que plus de 8.500 personnes ont été enterrées dans la ville volcanique.
“Nous avons déjà enterré plus de 8.500 personnes dans la ville de Goma.
Nous avons encore une trentaine de morts dans nos morgues.
Déjà 1.200 poches sont parties et sont arrivées par l’intermédiaire de l’OMS”, a indiqué Samuel Roger Kamba, ministre de la Santé.
Selon le ministre de la Santé, les équipes de son secteur travaillent dans des conditions très difficiles où leurs téléphones sont surveillés de près par les rebelles du M23/AFC.